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Egalité hommes/femmes : Des ONG dénoncent les disparités multiformes

PM-EDITIONSBy PM-EDITIONS10 mars 2022 Maroc 5 Mins Read
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L’Association marocaine des femmes du Maroc (ADFM) et l’Association Tahadi pour l’égalité et la citoyenneté (ATEC), dressent un constat sans appel. En estimant, en marge de la commémoration du 8 mars, que l’existence de mesures de soutien à la participation à la chose publique, au niveau territorial et national, «n’a pas atteint le niveau minimum permettant aux femmes d’influencer les politiques décidées».
Selon l’ADFM, «le tâtonnement dans la mise en œuvre des stratégies pour faire avancer les droits des femmes et le manque de mécanismes de responsabilisation, ainsi que la lenteur dans la mise en œuvre des principes constitutionnels de 2011 pour la parité et la lutte contre toutes les formes de discrimination» constituent des facteurs de «perte de temps» sur l’avancement des politiques publiques vers une égalité concrète.
Sur le champ de l’autonomisation économique, par exemple, l’ADFM a rappelé que l’égalité salariale, prévue dans l’article 346 du Code du travail, relève de la monnaie rare. «Les disparités dans les salaires continuent de caractériser la réalité de l’emploi au Maroc», en plus du fait que les salariées «ne bénéficient pas équitablement d’une couverture sociale et sanitaire», relève l’ONG. «Leurs droits légitimes tombent en désuétude en raison des responsabilités familiales, de l’analphabétisme et de la pression du besoin qui les pousse à accepter des emplois sans garanties légales ; leurs efforts sont donc exploités», a noté l’association. Laquelle rappelle que les femmes sont nombreuses à subir violences et harcèlement sur les lieux de travail, notamment dans le domaine agricole.
Au niveau des postes de décision, elles se heurtent au «plafond de verre» qui «entrave leur accès à la hiérarchie de la direction», a ajouté l’organisation.
Ces observations rejoignent celles exprimées par l’ATEC. Aux yeux de cette association, les femmes sont souvent reléguées aux activités informelles et non rémunérées, comme le travail domestique ou celui qu’elles exercent dans le secteur économique primaire. Et de rappeler que «deux tiers des femmes actives en milieu rural ne perçoivent aucun salaire, encaissant doublement les répercussions des crises économique et sanitaire de la Covid-19».
L’ATEC fait état de reculs en rappelant que le pourcentage de femmes actives au Maroc est passé de 30,4% à 23,2% et que la contribution économique des femmes dans le pays reste parmi les plus faibles au monde. Le rapport mondial sur les disparités entre les sexes pour l’année 2019 a d’ailleurs classé le royaume 143e sur 153 pays.
Sur le plan social, l’autonomisation des femmes se heurte aussi à de grands défis, en dépit des programmes de développement. Selon l’ADFM, ces dernier n’a pas permis d’atteindre «l’éradication efficace de l’analphabétisme, la lutte contre la déperdition scolaire, la généralisation de l’éducation des filles et l’émancipation des groupes vulnérables à travers l’accès aux services de santé et aux projets générateurs de revenus». En «l’absence de gouvernance, de convergence des programmes sectoriels et vu la multiplicité des acteurs», l’organisation note que les disparités restent encore plus importantes dans le monde rural.
La somme de ces retards contribue à faire « rater au Maroc la chance de bénéficier d’une énergie humaine conséquente, qui aurait permis de réaliser le développement durable», a noté l’ADFM. «Chaque point que le Maroc perd dans le domaine de l’égalité affecte sa position au sein des pays démocratiques, ce qui impose au gouvernement et à tous les acteurs politiques de considérer l’égalité en droits et en devoirs partie intégrante de la réalisation du développement durable», rappelle cette association.
Pourtant, voilà des mois que l’ADFM bataille pour la réforme globale du Code de la famille, le but final étant de «pallier les lacunes que le texte contient et qui l’ont vidé de ses objectifs». L’organisation a appelé, dans ce sens, à dynamiser une participation élargie à travers des ateliers ouverts, pour «reformuler un texte conforme à l’esprit de la constitution de 2011».
Sur ce même chapitre d’importance, l’ATEC a mis en évidence des dispositions désormais contournées de leurs principes premiers et qui «perpétuent la discrimination à l’égard des femmes» à plusieurs égard, comme dans le cas de la preuve de filiation. Et de rappeler que les femmes marocaines subissent encore «toutes les formes de violences, psychologiques, physiques, économiques, sexuelles, numériques et judiciaires».
Ces différentes atteintes à la dignité de la femme ont pris, ces dernières années, des dimensions «sans précédent», observées à travers les affaires de viol d’une grande brutalité, parfois menant à des meurtres». Ce phénomène s’est surtout propagé à travers les réseaux sociaux, où des contenus numériques ont documenté ces actes.
Pour l’ATEC, cette nouvelle forme de violence «contribue, directement ou indirectement, volontairement ou non, à reproduire et à perpétuer ladite violence elle-même». Et de rappeler, dans ce cadre, «l’incapacité apparente de tous les mécanismes institutionnels et des mesures juridiques qui ont été prises jusqu’à présent pour assurer un environnement sûr pour les femmes, en l’absence d’une stratégie claire et intégrée pour y parvenir».
Aux yeux de l’association, «la loi 103.13 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes, qui n’est pas une loi en soi, mais plutôt un ensemble d’amendements au Code pénal et au Code de procédure pénale, est minée de lacunes et ne répond pas aux normes internationales». Dénonçant cette réalité, l’ONG souligne le «manque de références cohérentes et claires dans l’adoption d’une approche genre du point de vue des droits humains fondamentaux des femmes». Voilà pourquoi l’une des recommandations majeures reste la création de la Commission pour la parité et la lutte contre toutes les formes de discrimination et la modification de la loi 79.14 réglementant cette dernière, «de manière à garantir son indépendance et lui accordant des pouvoirs quasi judiciaires et des pouvoirs étendus afin de promouvoir et de maintenir les droits fondamentaux des femmes et les protéger». L’AFEM appelle aussi à une reconnaissance du viol conjugal dans la loi 103.13, tout en étendant son champ d’application aux violences numériques en croissance.

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