Cette rencontre, organisée à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, en partenariat avec la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales Agdal et la Clinique de Droit relevant de la FSJES de l’Université Mohammed V Rabat, offrira aussi l’opportunité d’ouvrir un large débat sur les principales recommandations liées aux droits des femmes émanant du précédent examen de l’EPU du Maroc en 2017
Selon les organisateurs, cette consultation tenue avec la participation des étudiants(e) en Doctorat et dans les Masters Droit de l’Homme et Droit International Humanitaire, Master Sciences Juridiques en langue arabe et langue française, Master Genre et Politique Publique et Master EURO MED (en partenariat entre l’Université Mohammed V et l’Université de Bordeaux) et les étudiant(e)s en Sciences Politiques et Droit Public, se fixe pour objectif d’identifier les avancées, mais aussi les insuffisances et manquements constatés pour l’évolution.
Le débat servira ainsi à outiller les étudiants à l’élaboration d’un rapport parallèle qui présente une vision sur la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des petites filles, en tant que partie inaliénable, intégrante et indivisible de tous les droits de la personne humaine et de toutes les libertés fondamentales et quelles pistes à adopter pour contribuer aux changements d’aujourd’hui en vue d’atteindre l’égalité des sexes.
Ce rapport sera présenté le 31 mars 2022 en trois langues, Arabe français et anglais. Il évaluera les indicateurs sexo-spécifiques des Objectifs de Développement Durable (ODD) et des indicateurs supplémentaires utilisés dans les rapports fournis par les gouvernements nationaux concernent les problèmes et les défis auxquelles les femmes et les filles font face, et sur lesquels les associations de la société civile travaillent depuis plusieurs années à travers des projets pour la promotion des droits culturels, sociaux, économiques et politiques.
A noter que l’Examen périodique universel (EPU) est un processus unique en son genre. Il consiste à passer en revue périodiquement les réalisations de l’ensemble des 193 États de l’ONU dans le domaine des droits de l’Homme. Il s’agit d’une innovation importante du Conseil des Droits de l’Homme qui repose sur le principe d’égalité de traitement de tous les pays. Il donne à tous les États l’occasion de déclarer les mesures qu’ils ont prises pour améliorer la situation des droits de l’Homme dans leur pays et pour surmonter les obstacles à l’exercice de ces droits.
Les ONG peuvent fournir des informations qui peuvent être ajoutées au rapport des « autres parties prenantes », et qui seront prise en compte au cours de l’examen. Ces informations peuvent être consultées par n’importe quel État participant au débat interactif au cours de l’examen pendant la réunion du Groupe de travail, précise la même source.
Les ONG peuvent ainsi assister aux sessions du Groupe de travail sur l’EPU et faire des déclarations à la session ordinaire du Conseil des droits de l’homme lorsque les résultats des examens par les États sont examinés, concluent les organisateurs.
En kiosque
Droits des femmes : « Jossour » s’intéresse à l’Examen périodique universel (EPU)
Continuer la lecture
Add A Comment
Maroc
Services
Subscribe to Updates
Get the latest creative news from FooBar about art, design and business.
© 2024 Pm-Editions. | Réalisation & Seo : Digitaltransformer.ma.