Julian Assange est arrivé à Canberra après avoir plaidé coupable d’espionnage devant la justice américaine. Aux termes de l’accord signé avec l’administration Biden, le fondateur de WikiLeaks est libre de ses mouvements. Edward Snowden, lui, est toujours coincé en Russie après avoir transmis à la presse internationale des milliers de documents top secrets sur la surveillance de masse. Le lanceur d’alerte américain est toujours à la recherche d’une porte de sortie.

Anthony Albanese, Premier ministre australien, a fait part de son souhait de voir le fondateur de WikiLeaks libéré alors qu’il est incarcéré depuis quatre ans à Londres et que ses rares visiteurs témoignent de sa santé déclinante. Un souhait partagé par le leader de l’opposition australienne ; c’est la première fois qu’il y a un accord transpartisan au sujet de Julian Assange.

Une nouvelle manifestation a eu lieu, samedi, à Londres, où Julian Assange est toujours emprisonné. Le cortège s’est promené dans les rues de la capitale pour finir au pied du Parlement britannique. De l’autre côté de l’Atlantique, on reproche au fondateur de Wikileaks d’avoir mis en danger des vies américaines en dévoilant des opérations US secrètes. S’il est extradé aux États-Unis, il risque la perpétuité.

La solidarité exprimée à l’endroit de Jullian Assange ne faiblit pas. Ainsi, parallèlement à la lame de fond qui secoue le landernau politico-médiatique, c’est au tour de Dunja Mijatović, commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, d’appeler le Royaume-Uni, via une lettre rendue publique le 18 mai, à ne pas extrader le lancer d’alerte. Car danger il y a pour la liberté des médias !

La justice britannique a autorisé l’extradition vers les Etats-Unis de Julian Assange, journaliste et fondateur de Wikileaks, poursuivi pour « espionnage ». Si la possibilité de faire appel est toujours là, il n’en reste pas moins que le lanceur d’alerte risque, en cas d’extradition, 175 ans de prison pour avoir dévoilé des crimes de guerre américains.