Charles Q. Brown, général de l’armée de l’air US et président du Comité des chefs d’état-major interarmées américain, a déclaré que l’Iran ne laisserait pas le Hezbollah seul dans un conflit face à Israël. Le haut gradé américain a également évoqué les risques d’un embrasement régional. Déclaration qui donne du crédit aux informations ayant circulé sur les intentions exprimées par l’Iran aux USA, via des canaux diplomatiques, d’entrer en guerre contre Israël si jamais le Liban était attaqué.
Un drone militaire américain s’est écrasé au nord de Bagdad, capitale irakienne, a fait savoir vendredi un responsable américain après que la Résistance islamique en Irak a revendiqué avoir tiré sur un appareil américain.
Les forces américaines ont évacué la base Hemos située dans la campagne de la ville de Qamishli, au nord de Hassaké, à la suite d’attaques répétées contre cette base par des factions de la résistance islamique en Irak.
Le général Yahia Saree, porte-parole de l’armée yéménite, a assuré mercredi, depuis Sanaa, que les forces yéménites ont attaqué mardi soir un navire américain « dans une première riposte à l’offensive traitre contre nos forces maritimes ». En allusion à l’attaque des forces américaines, le 31 décembre dernier, contre trois embarcations yéménites qui a coûté la vie à 10 membres des forces maritimes yéménites.
Lloyd Austin, secrétaire américain à la Défense, s’est rendu mercredi sur le porte-avions USS Gerald R. Ford pour rencontrer les marins auxquels il a ordonné de rester en mer afin d’empêcher que la guerre entre Israël et le Hamas ne débouche sur un conflit régional plus meurtrier.
Onze combattants pro-iraniens ont été tués lors de frappes aériennes US dans l’est de la Syrie dans la nuit de jeudi à vendredi, menées en riposte à une attaque de drone qui a tué un Américain et en a blessé six autres. La riposte américaine n’est pas passée sans réaction. D’autres frappes ont ciblé les bases US vendredi.
De nouvelles statistiques du Pentagone montrent que les jeunes Américains ne sont plus disposés à servir dans l’armée. Les hauts gradés du Pentagone se soucient du fait que cela remet en question la capacité de l’US Army.
La presse US rapporte que Washington va déployer 3000 militaires supplémentaires en Europe de l’Est, dans un contexte de tensions entre Occident et Russie autour de l’Ukraine. Et assure que plus de 8.000 autres soldats se tiennent en alerte maximum.
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