La guerre génocidaire menée par Israël dans la Bande de gaza, avec l’appui américain, n’en finit pas. Neuf martyrs ont été recensés dans un bombardement israélien près de l’hôpital jordanien à l’ouest de Khan Younès. Un bilan appelé à être revu à la hausse à la fin de la journée. La veille mercredi, au moins 80 martyrs avaient été recensé, outre des dizaines de blessés qui n’auront aucune chance d’être soignés à cause de l’effondrement du système sanitaire dans l’enclave en guerre. Pour l’heure, rien n’est intervenu au niveau des négociations sur un probable cessez-le-feu en dépit de la réaffirmation du Hamas, au nom de la résistance palestinienne, de sa pleine disposition à y aller.  Mais la mort rode aussi en Cisjordanie occupée où un adolescent a été tué par des soldats israéliens ayant pris d’assaut la ville d’Al-Yamoun, au nord-ouest de Jénine, à l’heure où les colons israéliens s’en prennent aux Palestiniens et à leurs biens sous l’œil complice de Tsahal. 

Les médias israéliens ont rapporté mardi que 7 militaires ont été tués et d’autres blessés, dont certains grièvement, après être tombés dans une embuscade complexe à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, dans le cadre des opération baptisées « Pierres de Daoud », en représailles à l’offensive israélienne dans l’enclave baptisée « Les chariots de Gidéon ».

Au 407e jour du conflit, le ministère de la santé dans la bande de Gaza fait état, dans son bilan des victimes du génocide israélien, de « 43 799 morts et 103 601 blessés. » Dans un communiqué ad hoc, il a précisé que l’armée sioniste a perpétré « trois carnages contre des familles gazaouies au cours des dernières 24 heures, qui ont fait au moins 35 morts et 111 blessés », tout en relevant que « plusieurs victimes toujours ensevelies sous les décombres et jonchant les routes, les ambulances et les équipes de la protection civile n’ayant pas parvenu à les atteindre. »