Une nouvelle manifestation a eu lieu, samedi, à Londres, où Julian Assange est toujours emprisonné. Le cortège s’est promené dans les rues de la capitale pour finir au pied du Parlement britannique. De l’autre côté de l’Atlantique, on reproche au fondateur de Wikileaks d’avoir mis en danger des vies américaines en dévoilant des opérations US secrètes. S’il est extradé aux États-Unis, il risque la perpétuité.

La solidarité exprimée à l’endroit de Jullian Assange ne faiblit pas. Ainsi, parallèlement à la lame de fond qui secoue le landernau politico-médiatique, c’est au tour de Dunja Mijatović, commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, d’appeler le Royaume-Uni, via une lettre rendue publique le 18 mai, à ne pas extrader le lancer d’alerte. Car danger il y a pour la liberté des médias !

La justice britannique a autorisé l’extradition vers les Etats-Unis de Julian Assange, journaliste et fondateur de Wikileaks, poursuivi pour « espionnage ». Si la possibilité de faire appel est toujours là, il n’en reste pas moins que le lanceur d’alerte risque, en cas d’extradition, 175 ans de prison pour avoir dévoilé des crimes de guerre américains.

La justice britannique autorise Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, à contester la décision de justice avalisant son extradition vers les États-Unis. Le 10 décembre dernier, la Haute Cour de Londres avait jugé que J. Assange pouvait, en effet, être extradé vers les États-Unis. Elle avait ainsi estimé suffisantes les garanties fournies par les Américains sur ses conditions de détention.