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A.J. Mohammed Ali extradé au Bahreïn : La Serbie tourne le dos à la Cour européenne des droits de l’homme

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Un ressortissant de Bahreïn a été extradé cette semaine de Serbie, où il avait trouvé refuge, vers son pays d'origine. Mais cette extradition fait beaucoup réagir.

Agé 49 ans, cet opposant bahreïni a été condamné dans son pays à trois peines de prison à vie. Les autorités de Manama l’accusent d’actes de terrorisme, meurtre et détention d’explosifs. Ce à quoi rétorque Human Rights Watch (HRW) en soulignant que ce dissident politique a été arrêté et torturé après avoir participé aux manifestations de 2007 à Bahreïn contre le pouvoir.
En 2011, le « printemps arabe » qui a soufflé sur ce pays a été réprimé dans le sang. Obligeant A.J. Mohammed Ali à fuir son pays deux ans plus tard. En novembre dernier, il est arrêté en Serbie. La Cour européenne des droits de l’homme demande à ce qu’il ne soit pas extradé vers Bahreïn parce qu’il risque, selon elle, d’être torturé. Mais elle n’est pas entendue.
La Serbie a procédé à cette extradition sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par Interpol. L’instance policière a été sous le feu des critiques récemment après avoir élue à sa tête un dignitaire émirati qui plus est accusé d’atteintes graves aux droits humains dans son pays. L’ONG BIRD, a dénoncé une « extradition scandaleuse par le gouvernement serbe qui condamne quelqu’un à la torture et à la prison à vie ».
Le Parlement européen a estimé dans une résolution votée l’année dernière que, depuis 2011, « les autorités bahreïnies n’ont cessé de bafouer et de restreindre les droits et les libertés de la population ».

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