#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Sommet USA-Afrique : Feuille de route à large spectre

Previous slide
Next slide
Le deuxième sommet États-Unis Afrique s'est ouvert mardi à Washington. Les dirigeants des 49 pays invités sont invités par l'administration Biden à une discussion la plus large possible.

Les dirigeants de 49 pays sont invités et le département d’État insiste pour dire que même les pays avec lesquels les relations ne sont pas au beau fixe ont été conviés. Il s’agit de pouvoir se dire les choses en face dans le respect. La liste des pays qui ne sont pas là correspond à ceux qui sont suspendus par l’Union africaine pour cause de coups d’État militaires. C’est le cas du Mali, de la Guinée, du Burkina Faso et du Soudan. S’y ajoutent l’Érythrée et la « RASD » qui n’ont pas de relations diplomatiques avec les États-Unis.

Tous ces dirigeants vont avoir l’opportunité de discuter avec les États-Unis et aussi entre eux, nombre de rencontres bilatérales étant prévues à cet effet. Mardi, des forums étaient prévus sur la coopération spatiale, la santé, le changement climatique, la paix et la sécurité ainsi que la gouvernance. Mercredi, l’heure est à l’économie, puisqu’un forum des affaires est prévu avec une première intervention du président Biden. C’est jeudi qu’il recevra les dirigeants présents à la Maison Blanche.

Avec ce sommet, le message adressé par Washington est déjà un changement important par rapport à la précédente administration qui négligeait le continent, quand elle ne méprisait pas ouvertement certains pays.

Pour l’administration Biden, l’intérêt géopolitique du Continent est d’abord pour elle-même, car elle doit faire face à des conflits et à des tensions très importantes. Au centre du continent, à la frontière du Rwanda et de la RDC et au Sahel, face à la menace djihadiste. Dans cette zone, les États-Unis coopèrent militairement avec la France en fournissant du renseignement par leurs drones. Mais la France a quitté le Mali et sa présence au Burkina Faso est remise en question. Les États-Unis doivent s’adapter à cette nouvelle donne et ce sommet peut contribuer à trouver des solutions.

L’administration US admet aussi que l’influence russe sur le continent à travers le groupe Wagner est une source de préoccupation. Tout comme celle de la Chine.  Lloyd Austin, secrétaire américain à la Défense, a mis en garde les dirigeants africains contre le rôle « déstabilisateur » de ces deux pays.  « S’agissant de la Chine, on constate qu’elle étend son empreinte sur le continent quotidiennement (…) et cela pourrait avoir un effet déstabilisateur », tandis que la Russie « envoie des armes et des mercenaires », a affirmé L. Austin.

Recommandé pour vous