Selon elles, les régions de Shanshar et Shamsin, situées au sud-ouest de Homs, ont été touchées. Suite à ces attaques, des colonnes de fumée se sont élevées des sites visés.
Aucune information préliminaire n’a été rapportée concernant d’éventuelles pertes en vies humaines, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). L’armée israélienne n’a, pour l’instant, publié aucun communiqué sur cette agression.
D’autres sources locales ont confié à la chaîne libanaise Al-Mayadeen que les forces israéliennes ont avancé avec un important convoi d’environ 50 véhicules militaires dans le village d’al-Adnaniyah, dans la campagne de Quneitra. Cette agression s’inscrit dans le cadre d’une série de raids nocturnes menés dans la région de Tal al-Manea, près de la ville d’al-Kiswah, en banlieue de Damas, capitale.
Selon un correspondant d’Al-Mayadeen, ces raids ont ciblé des sites et des quartiers généraux militaires. Lundi soir, des avions israéliens ont également mené trois frappes contre des bases militaires à l’ouest de Deraa. L’agence de presse officielle syrienne SANA a rapporté que « deux civils ont été tués et 19 autres blessés » à la suite de raids israéliens dans la périphérie de la ville de Deraa, dans le sud de la Syrie.
Dmitri Gendelman, conseiller du bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a déclaré la semaine dernière que l’entité sioniste ne tolérerait l’implantation d’aucune infrastructure militaire ni la présence de groupes armés dans le sud de la Syrie. Il a affirmé qu’Israël prendrait des mesures contre toute tentative de consolidation militaire dans cette région. « Israël ne tolérera aucune infrastructure militaire dans le sud de la Syrie qui pourrait menacer la sécurité des citoyens israéliens ou les opérations des Forces de défense israéliennes », a-t-il indiqué sur Telegram. Il a ajouté qu’Israël n’accepterait pas la présence de groupes armés dans la zone tampon du sud de la Syrie et empêcherait toute tentative des forces syriennes ou de « groupes terroristes » de s’y installer.
