« A l’heure actuelle, des officiers et d’autres acteurs présumés impliqués dans cette tentative de déstabilisation ont été interpellés et d’autres, activement recherchés », poursuit le gouvernement qui déplore que les auteurs de cette tentative de putsch « nourrissaient le sombre dessein de s’attaquer aux institutions de la République et de précipiter [le] pays dans le chaos ».
Mardi soir, des milliers de personnes étaient descendues dans les rues de la capitale Ouagadougou à l’appel de soutiens du capitaine Traoré pour le « défendre » face aux rumeurs de putsch qui agitaient les réseaux sociaux.
Assurant vouloir faire « toute la lumière sur ce complot », le gouvernement « regrette que des officiers dont le serment est de défendre la Patrie, se soient fourvoyés dans une entreprise d’une telle nature qui vise à entraver la marche du peuple burkinabé pour sa souveraineté et sa libération totale des hordes terroristes qui tentent de l’asservir ».
Cette tentative de putsch présumée survient quasiment un an jour pour jour après la prise de pouvoir par un coup d’Etat du capitaine Traoré, le 30 septembre 2022. Il s’agissait alors du deuxième putsch en huit mois que connaissait Ouagadougou.