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Pressions européennes sur Manama : Des eurodéputés dénoncent la répression au Bahreïn

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Le Parlement européen a haussé le ton contre le gouvernement bahreïni pour la répression croissante et les violations des droits de l’homme subies par les militants de l’opposition et les manifestants.

Dans une nouvelle initiative qui augmenterait l’isolement du régime de Manama et dévoilerait ses pratiques auprès des forums internationaux, les membres du Parlement européen ont signé une lettre exprimant leur profonde préoccupation face aux graves violations des droits de l’homme à Bahreïn.
Douze membres du Parlement européen ont signé une lettre adressée à Josep Borrell, responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, dans laquelle ils expriment leurs vives inquiétudes face à la répression commise par le régime à Manama. Les députés ont évoqué le cas du chef de l’opposition emprisonné Hassan Mushaima et de l’éminent militant de l’opposition et défenseur des droits de l’Homme Dr Abdul-Jalil Al-Sankis, qui sont soumis à la torture et à d’autres traitements cruels et inhumains, malgré leur âge avancé et la détérioration de leur santé, selon la lettre. Comme ils ont demandé l’imposition de sanctions contre les membres du gouvernement bahreïni, notamment le ministère de l’Intérieur, responsables de violations flagrantes des droits de l’homme.
Dans leur lettre, les députés ont demandé si le ministère européen des Affaires étrangères avait exhorté les autorités bahreïnies à se conformer pleinement à leurs obligations internationales, telles que celles souscrites dans le cadre de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains (CAT), la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE), la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW) et la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (CERD).
Selon les membres du Parlement européen, les organes compétents de l’Union devraient jouer leur rôle central en veillant à ce que la pression diplomatique internationale soit exercée par la communauté internationale pour mettre fin aux pratiques qui violent le droit international à Manama.
Récemment, des organisations de défense des droits de l’Homme ont fustigé les violations flagrantes des droits humains à Bahreïn en appelant à intensifier la pression sur le régime bahreïni pour qu’il mette fin aux violations contre les militants de l’opposition. Les appels s’inscrivaient dans le cadre d’un symposium organisé par le Centre européen pour la démocratie et les droits de l’homme, sous le titre « Mort lente dans les prisons de Bahreïn… Un appel à l’action urgente », rejoint par d’éminents militants bahreïnis.
Human Rights Watch avait appelé les autorités bahreïnies à gracier les prisonniers à l’occasion de la fête nationale du pays le 16 décembre 2021, à libérer toute personne emprisonnée pour avoir exercé son droit à la liberté de fonder des associations, de réunion pacifique et d’expression, y compris les défenseurs des droits de l’Homme, les militants de l’opposition et les journalistes.

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