Dans le cadre des sanctions économiques occidentales sans précédent imposées à la Russie, en raison de la guerre en Ukraine, l’administration Biden et des responsables britanniques ont déployé des efforts répétitifs pour amener N. Modi à les rejoindre. Mais le numéro un indien a refusé de se joindre aux sanctions contre le commerce russe, surtout le commerce du pétrole. Sous sa direction, l’Inde est devenue un partenaire commercial essentiel de la Russie au milieu des sanctions.
La Russie est désormais le plus grand fournisseur de pétrole brut de l’Inde, dépassant l’Irak et l’Arabie saoudite. En décembre, l’Inde a acheté chaque jour 1,2 million de barils de brut à la Russie, soit 33 fois plus qu’un an auparavant. Ironiquement, une partie de ce pétrole russe est raffinée en Inde et réexportée vers l’UE, qui vient d’interdire le pétrole russe.
Avant le début de la guerre en Ukraine, l’Inde n’achetait que 1% du brut russe. Ce chiffre est passé à 28% en janvier. Aucun autre pays n’a autant augmenté sa consommation de pétrole russe, pas même la Chine, qui a aussi considérablement augmenté ses achats de pétrole russe. Si l’on ajoute les importations d’engrais et d’huile de tournesol russes et d’autres produits, les importations indiennes en provenance de Russie ont augmenté de plus de 400% en huit mois, jusqu’en novembre, par rapport à l’année précédente.
L’Inde gène aussi car elle fait partie du groupe de nations BRICS qui a pour objectif, entre autres, de détrôner le dollar comme monnaie unique et exclusive des échanges économiques. Elle est aussi un important acheteur de longue date d’équipements de défense russes.
Global Research a déchiffré une série d’événements ciblés et au timing suspect suggérant qu’une déstabilisation anglo-américaine est en cours pour renverser N. Modi dans les mois à venir. Sachant qu’il doit faire face à une élection nationale au printemps 2024, et à d’importantes élections régionales cette année, qui détermineront son avenir.
Une campagne a été menée en janvier 2023 contre son principal soutien et bailleur de fonds Gautom Adani, par une société financière obscure de Wall Street, Hindenburg Research. Censée effectuer des « recherches financières médico-légales », la mystérieuse société apparue en 2017 est soupçonnée d’avoir des liens avec le renseignement américain. Le même mois, la BBC, propriété du gouvernement britannique, a publié un documentaire télévisé accusant N. Modi d’avoir joué un rôle, il y a vingt ans, dans les émeutes religieuses au Gujarat, alors qu’il y était gouverneur. Le reportage de la BBC, qui a été interdit en Inde, était basé sur des renseignements non publiés fournis à la BBC par le ministère britannique des Affaires étrangères.
Toujours selon Global Research, George Soros est entré en scène. S’exprimant le 17 février à la Conférence annuelle de Munich sur la sécurité, il a déclaré, de manière sinistre, que les jours de N. Modi étaient comptés.
Impliqué dans toutes les révolutions de couleur depuis les années 1980, G. Soros surfe en Inde sur les conflits sectaires qui éclatent de temps à autres entre hindous auxquels il appartient et les Musulmans. Il a détaillé son réquisitoire contre le dirigeant indien : « Modi entretient des relations étroites avec des sociétés ouvertes et fermées. L’Inde est membre du Quad (qui comprend également l’Australie, les États-Unis et le Japon), mais elle achète beaucoup de pétrole russe avec une forte décote et gagne beaucoup d’argent avec… »