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Pour protéger ses sites stratégiques : Canberra aveugle les caméras chinoises

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Alors que l’Australie cherche à renouer avec l’Empire du Milieu, l’affaire des caméras de surveillance déployées et retirées des sites stratégiques australiens risque de compliquer la donne. Après avoir annoncé le retrait des caméras de fabrication chinoise, Canberra a annoncé faire de même dans des bureaux d’acteurs de la vie politique du pays.
Pour protéger ses sites stratégiques, Canberra aveugle les caméras chinoises

Les caméras de surveillance chinoises vont être retirées de plusieurs bureaux d’acteurs de la vie politique australienne pour « s’assurer que nos installations sont totalement sécurisées », a déclaré Richard Marles, ministre de la Défense.

Au moins 913 de ces appareils ont été placés dans plus de 250 bâtiments du gouvernement australien, selon des données publiées la semaine dernière.

Des responsables du ministère des Finances ont par ailleurs confirmé que 65 caméras de surveillance de ce type avaient été installées dans des bureaux utilisés par des responsables politiques. Le ministère les a progressivement remplacées, mais 40 doivent encore être enlevées, a-t-il précisé, soulignant qu’elles seraient changées d’ici avril.

Les caméras en question ont été produites par les sociétés Hikvision et Dahua, deux firmes placées sur liste noire par les Etats Unis qui ont interdit l’importation d’équipements invoquant « un risque inacceptable pour la sécurité nationale ».

Les Américains, ainsi que le Royaume-Uni, ont d’ailleurs pris des mesures pour empêcher les établissements gouvernementaux d’installer des caméras de fabrication chinoise sur des sites sensibles. Et selon le département américain du Commerce, les deux entreprises ont participé à la « surveillance » de la minorité ouïghoure dans la province chinoise du Xinjiang (nord-ouest).

Hikvision a rejeté les accusations et affirmé à l’AFP que ses produits étaient « conformes à toutes les lois et régulations australiennes applicables et font l’objet de strictes obligations en matière de sécurité ». Et de son côté, Pékin estime que Canberra fait « un mauvais usage de sa puissance nationale pour discriminer et réprimer les entreprises chinoises ».

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