Selon les médias israéliens, les Émirats arabes unis sont le pays le plus préoccupé par « l’entrée du Yémen dans le cercle de feu ». Ils avaient révélé que l’entité sioniste a « officiellement » demandé à plusieurs pays, dont la Grande-Bretagne et le Japon, de former une « force navale internationale », dans le but de « garantir la liberté de navigation dans le détroit de Bab al-Mandab ». Aux États-Unis d’Amérique, Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale, a confirmé que son pays était en pourparlers avec d’autres pays sur « la création d’une force opérationnelle navale en mer Rouge ». Le Département d’État américain a annoncé que Tim Lenderking, son envoyé spécial au Yémen, se rendrait cette semaine dans le Golfe pour « coordonner la protection de la sécurité maritime en mer Rouge », comme il l’a indiqué, et pour souligner la nécessité de contenir la guerre dans la bande de Gaza.
Certaines compagnies maritimes desservant Israël dont Zim ont décidé de modifier l’itinéraire de leurs navires pour éviter de traverser la mer Rouge. Ce qui en découle une charge économique importante en raison du « coût supplémentaire d’environ 30 jours de navigation et de consommation supplémentaire de carburant pour le voyage autour de l’Afrique et le retour au lieu de passer par le canal de Suez. »