Ce résultat s’explique, principalement, par la baisse du solde des “autres investissements” de 54 Mrds DH compensée par l’amélioration du solde des “Investissements directs” de 3,6% ou +22,1 Mrds DH, de celui des “avoirs de réserve” de 2,1% ou +6,8% et dans une moindre mesure de celui des investissements de portefeuille de 3,6% ou +4,4 Mrds DH, précise l’Office dans son rapport annuel sur la balance des paiements et la position extérieure globale du Maroc.
A fin 2022, la position nette débitrice du Maroc en investissements directs (IDs) a atteint 587,3 Mrds DH (-609,4 Mrds DH à fin 2021). Les IDs constituent le principal poste débiteur de la position extérieure suite à l’importance de l’encours des investissements étrangers au Maroc par rapport à l’encours des investissements marocains à l’étranger.
Par ailleurs, la position nette débitrice des investissements de portefeuille est passée de 123,2 Mrds DH à fin 2021 à 118,7 Mrds DH à fin 2022, fait savoir la même source, notant que cette évolution résulte d’une baisse des encours des investissements des non-résidents en titre marocains (-5,2 Mrds DH) plus importante que celle des encours des investissements des marocains en titres étrangers (-0,8 Mrd DH).
La position extérieure globale du Maroc est établie principalement sur la base de l’enquête annuelle sur les investissements étrangers (EAIE), de l’enquête trimestrielle de la dette extérieure privée, de l’enquête trimestrielle des crédits commerciaux et de l’enquête sur les produits financiers dérivés. Ces déclarations sont complétées par les données administratives relatives aux statistiques monétaires et financières, aux celles de la dette extérieure publique et celles des variations des flux du compte financier de la balance des paiements, compte tenu des variations du taux de change, des cours boursiers et d’autres ajustements.