Lors de la réunion tenue mardi à Bogota avec G. Florez, Mohamed Zrug, « ambassadeur de la RASD » en Amérique Latine, a affirmé l’engagement du Front sécessionniste « à contribuer à la promotion de l’agenda andin d’intégration africaine, ainsi qu’à la promotion d’une dynamique de dialogue et de rencontre parlementaire bi-régionale », rapporte SPS, agence du Polisario qui souligne que « le Parlement sahraoui est membre observateur au sein du Parlement andin, depuis 2011».
A rappeler que lors de l’Assemblée générale du Parlement andin, tenue du 26 au 29 octobre 2022 en Colombie sous la présidence de G. Florez, l’intégration du « Conseil sahraoui », en sa qualité de membre observateur, a été rejetée.
Le Maroc, relève-t-on, bénéficie depuis 1996, au même titre que l’Espagne, la Turquie, le Panama et le Mexique d’un statut privilégié. Et en 2018, le royaume et le PA avaient signé un mémorandum d’entente, accordant au Parlement marocain le titre de partenaire avancé auprès de cette organisation parlementaire.
Gustavo Petro, président de la Colombie avait appelé, il y a deux semaines, à accorder à la RASD le statut de membre observateur au groupement Ibéro-américain. La présidente du Parlement andin avait déjà plaidé, à l’occasion d’une session de l’Union des parlements des Etats membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), organisée fin janvier à Alger, pour « mettre fin à l’occupation du Sahara occidental ».
Un appel condamné par la majorité de l’instance législative andine. « Quinze membres de l’Assemblée générale du Parlement andin, parmi les 25 que compte cet organe constitutionnel, ont réitéré, dans une pétition adressée à la présidente du Parlement, leur position ferme soutenant l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et l’initiative d’autonomie comme solution au différend autour de la question du Sahara », ont-ils indiqué, en mars, dans une déclaration, dont copie a été adressée au Parlement marocain.
Le mandat d’un an de G. Florez à la tête du Parlement andin expirera le 22 août prochain. Mirian ludvina Cisneros de l’Equateur, qui assure actuellement la vice-présidente, prendra le relais.