L’activité sismique est toujours d’actualité dans le Haouz au grand dam des populations qui n’ont que les yeux pour pleurer leur mauvais sort. Le Haut Atlas continue de trembler tout en faisant frissonner d’angoisse les habitants de ces zones montagneuses. L’épicentre de cette secousse, d’une magnitude de 3,6 sur l’échelle de Richter, a été localisé jeudi vers 22 heures, dans la commune d’Aghbal, dans la région d’Al-Haouz. Une réplique qui intervient après tant d’autres enregistrées depuis le 8 septembre dernier, date à laquelle le tremblement de terre avait ravagé, depuis Ighil, nombre de villes et de hameaux dans le Haouz, Souss et Draa.
Cette nouvelle secousse rappelle aux autorités compétentes que les engagements pris, dans le cadre de la mobilisation des moyens décidées par la plus haute autorité du pays, n’ont pas été honorés comme l’exige l’élan de solidarité nationale. Ni les aides financières n’ont été réparties de manière équitable au profit des victimes, ni les travaux de déblaiement n’ont été achevés au niveau des diverses communes sinistrées. Quant au relogement, c’est une autre affaire…
Certes, les hôpitaux de campagne, mobilisant l’armée marocaine, s’activent pour venir en aide à la population dans diverses régions. Cependant, cet effort s’en trouve diminué au regard de la non prise en charge des victimes sur divers autres plans. Les enfants ne vont pas à l’école faute de salles de classe appropriées. Les structures montées dans l’improvisation générale ne résistent pas aux éléments de la nature. Le moindre souffle de vent détruit ce qui a été mis en place dans la précipitation. Cela sans parler des conditions de vie endurées par les sinistrés de la région qui ont perdu leurs toits. Les tentes distribuées aux victimes ne répondent pas, en grande majorité, aux exigences dans de pareilles conditions. Elles ne résistent ni aux pluies, ni au givre…
L’Exécutif doit réagir…