#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Mer de Chine et Taïwan : Washington toujours braqué contre Pékin

Previous slide
Next slide
Après la déclaration surprise de Washington et Pékin mercredi à la COP26 promettant d’intensifier leur collaboration sur l’action climatique, les deux premières puissances se sont accrochées à nouveau jeudi sur les questions de Taïwan et des mers de Chine.

Il s’agit certainement de la première chose à retenir de ces discours contradictoires : les Américains et les Chinois se reparlent. Ces déclarations interviennent à quelques jours du sommet virtuel entre Xi Jinping et Joe Biden, qui pourrait intervenir dès lundi prochain. Chacun marque son territoire, en partant de la question de l’environnement, qui jusqu’à Donald Trump, constituait l’un, voir le seul point de convergence dans la relation sino-américaine.
C’est un « climat de guerre froide » en revanche dans les mers de Chine, si l’on reprend les termes employés par le président chinois ce jeudi 11 novembre en marge du sommet du Forum de coopération économique Asie-pacifique, pour dénoncer ce que Pékin considère comme une volonté US de diviser la région.
Antony Blinken, secrétaire d’État américain, a répété à nouveau mercredi que les Etats-Unis « prendraient des mesures » si Taipei était attaqué.
Pour ce qui est du plan commercial, la normalisation est en marche, et l’accord de phase 1 signé en janvier 2020 pourrait décoller lors de la rencontre attendue entre les deux chefs d’Etat. Les exportations agricoles américaines ont fortement augmenté, mais on est encore loin du rééquilibrage demandé par les États-Unis. Des commandes de Boeing à l’occasion du sommet virtuel la semaine prochaine pourraient être une preuve « d’amitié retrouvée ».
Autres signes de cette volonté de normaliser la relation, après la distribution de visas étudiants aux jeunes chinois souhaitant étudier aux États-Unis à la dernière rentrée, deux universités chinoises internationales viennent d’envoyer un mail aux étudiants internationaux et notamment aux américains leur demandant de se préparer à revenir en Chine pour le prochain semestre.

Recommandé pour vous