Me. M. Ziane était aussi poursuivi pour « participation à l’adultère », « incitation à enfreindre les dispositions de l’état d’urgence sanitaire », ou encore « exfiltration secrète d’une personne en dehors du territoire » et « aide à la fuite d’un criminel lors de l’instruction ». Le fondateur du Parti marocain libéral est accusé aussi d’« incitation à la violation des mesures d’urgence sanitaire par des déclarations publiées sur des supports électroniques » et enfin de « harcèlement sexuel ».
En avril dernier, la section marocaine d’Amnesty International a plaidé pour un « procès équitable » pour l’avocat et ancien ministre chargé des droits de l’Homme. L’ONG avait invité les autorités marocaines à « abandonner immédiatement toutes les accusations montées de toutes pièces contre Mohamed Ziane, de mener une enquête indépendante, impartiale et transparente sur l’accusation d’agression sexuelle, et de veiller à ce qu’il puisse sans attendre voir sa détention réexaminée par un tribunal, en partant de la supposition qu’il sera libéré en attendant la fin de son procès ».
Depuis sa condamnation en appel, en novembre dernier, M. Ziane, 80 ans, est détenu à la prison d’Al-Arjat.