Cette opération vise, selon le président russe, à défendre les Républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk, dont il a reconnu l’indépendance, ainsi qu’à «démilitariser» et «dénazifier» l’Ukraine. Lors de ce message télévisé, V. Poutine assure que les opérations en Ukraine se déroulent conformément aux plans préétablis.
La Défense russe annonce avoir pris le contrôle total de la ville de Kherson, située près de la mer Noire, en prévision d’étendre ses opérations au port principal d’Odessa. Les infrastructures civiles et publiques, les transports en commun fonctionnent normalement, précise le porte-parole du ministère, Igor Konachenkov. »Il n’y pas de pénurie de denrées alimentaires ni de produits de première nécessité dans la ville. Les négociations continuent entre le commandement russe et les autorités locales pour savoir comment assurer le fonctionnement de l’infrastructure sociale, l’ordre public et la sécurité de la population », a-t-il expliqué.
Dans son bulletin quotidien, le ministère russe de la Défense a également déclaré vendredi avoir détruit 1.800 infrastructures militaires en Ukraine (points de commandement et de communication des forces armées ukrainiennes, systèmes de défense aérienne, stations radar, chars, avions, etc)
L’armée russe a également détruit le 72e centre principal d’opérations psychologiques à Kiev. « Afin d’arrêter les attaques informationnelles contre la Russie, les installations technologiques des services de sécurité de l’Ukraine et du 72e centre principal d’opérations psychologiques à Kiev ont été frappées », a souligné le porte-parole.
L’évolution de la situation en Ukraine inquiète les Occidentaux qui persistent à vouloir livrer des armes létales à Kiev. Ce que dénonce Moscou qui y voit un acte inamical. D’ailleurs, la Défense russe a affirmé sa ferme volonté à ce sujet en assurant que tout convoi d’armes qui entrerait en Ukraine est susceptible d’être frappé « chirurgicalement » par les forces russes.
Force est de souligner dans ce même cadre que Jen Psaki, porte-parole de la Maison-Blanche, a répété que son pays n’avait pas l’intention de mettre en place une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine, car cela serait susceptible d’entraîner une confrontation directe avec la Russie, ce que Washington souhaite éviter. La requête du Président ukrainien tombe dès lors à l’eau… Même si rien n’empêche les forces spéciales occidentales d’intervenir dans le conflit, d’une manière ou d’une autre. Outre les unités des nationalistes et des membres des forces armées, l’armée russe en Ukraine fait face à des mercenaires occidentaux qui continuent d’arriver dans le pays pour aider le régime de Kiev, constate la Défense russe.
L’Ukraine a annoncé Dimanche 27 février vouloir former une légion de combattants étrangers pour lutter contre l’armée russe. « Selon Zelensky, l’Ukraine attend l’arrivée de quelque 16.000 mercenaires qui doivent rejoindre ceux qui y sont déjà présents pour compenser les échecs écrasants des militaires ukrainiens. Pour eux, un régime sans visa a été adopté. La semaine dernière, près de 200 mercenaires sont arrivés en Ukraine depuis la Croatie à travers la Pologne pour compléter l’une des unités nationalistes dans le sud-est de l’Ukraine », a indiqué le porte-parole du ministre Igor Konachenkov.
Toutes ces attaques de mercenaires étrangers sont menées à l’aide d’armes fournies par l’Occident au régime de Kiev. « Il s’agit de systèmes antichars Javelin (États-Unis), NLOW (Royaume-Uni) et de systèmes de missiles antiaériens portables Stinger, dont le maniement nécessite une préparation sérieuse », a-t-il ajouté.
I. Konachenkov a souligné que le renseignement US avait lancé une campagne à grande échelle pour recruter des soldats auprès de sociétés militaires privées pour les envoyer ensuite en Ukraine.
Il a rappelé que le Royaume-Uni, le Danemark, la Lettonie, la Pologne et la Croatie ont autorisé leurs citoyens à participer aux hostilités sur le territoire de l’Ukraine. Le commandement de la Légion étrangère française prévoit également d’envoyer des mercenaires d’origine ukrainienne pour aider le régime de Kiev. Il a également averti ces pays contre l’idée d’envoyer des mercenaires en Ukraine.
« Tous les mercenaires envoyés par l’Occident pour aider le régime nationaliste de Kiev, selon le droit international humanitaire, ne sont pas des combattants. Ils n’ont pas droit au statut de prisonnier de guerre. La meilleure chose qui attend les mercenaires étrangers en détention est un responsabilité pénale. Nous exhortons les citoyens des pays étrangers qui envisagent d’aller se battre pour le régime nationaliste de Kiev à réfléchir à deux fois avant de partir », a-t-il conclu.
Pour éviter le pire, on assure à Washington que « le département américain de la Défense a récemment, le 1er mars, établi un canal de communication avec le ministère russe de la Défense afin d’éviter les erreurs de calcul, les incidents militaires et l’escalade. » Ajoutant que les USA conservaient toujours nombre de canaux de communication avec Moscou « pour discuter des problèmes de sécurité critiques en cas de circonstances imprévues ou d’urgence ».
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