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Les Palestiniens de Jénine pleurent leurs morts : La machine répressive israélienne emballée

Journée morte en Cisjordanie au lendemain de l’incursion mortelle de l’armée israélienne, mardi après-midi, dans le camp de réfugiés de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Les affrontements armés ont coûté la vie à au moins six Palestiniens, selon le dernier bilan officiel du ministère de la Santé palestinien. Les assaillants israéliens ont reconnu compter des blessés et avoir perdu deux drones.
Les Palestiniens de Jénine pleurent leurs morts

Peu avant 15h15 heure locale, l’armée israélienne qui a mobilisé ses forces spéciales, véhicules blindés, drones et hélicoptères de combat Apache, a indiqué dans un court communiqué que ses forces de sécurité avaient lancé une « opération » dans le camp de Jénine.

Selon des témoins, les forces israéliennes ont encerclé une maison, et depuis lors, de violents affrontements les opposent à des hommes armés retranchés à l’intérieur, ainsi qu’à des combattants palestiniens venus de l’extérieur. Toujours selon ces témoins, les forces israéliennes ont tiré deux roquettes sur la maison.

Selon le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne, qui s’est exprimé sur les réseaux sociaux, un jeune homme de 26 ans, Mouhammad Waël Ghazzaoui, a été tué après avoir été touché à la poitrine. Plusieurs autres personnes ont été blessées par des tirs israéliens, ajoute la même source. Plus tard, de nouveaux bilans officiels, probablement amenés à évoluer, sont tombés. Le dernier fait état de six Palestiniens tués.

A rappeler qu’en même temps, des colons israéliens, sous le regard bienveillant des forces israéliennes, ont de nouveau vandalisé les biens palestiniens à Huwarat. Ce tour de vis répressif intervient au lendemain de la rencontre supervisée par les Américains en Jordanie pour tenter de circonscrire la tension qui prévaut en Palestine. Les engagements ponctuels pris par Tel-Aviv, devant son parrain américain, n’ont pas été respectés, comme le montrent les démolitions des maisons des Palestiniens dans la ville d’Al-Qods, outre le déni à quiconque le droit de chercher à limiter la politique de colonisation rampante au détriment des Palestiniens. Jamais la Cisjordanie, qui livre d’elle-même l’image d’un gruyère bardé de drapeaux israéliens, n’a été aussi bien contrôlée par les forces sionistes qu’aujourd’hui. Plus de 800 check-point y ont été érigés au grand dam des Palestiniens qui croyaient, au niveau de l’Autorité palestinienne, au mirage des deux Etats. Une solution qui s’éloigne à mesure que le temps passe… D’où la résurgence de la résistance palestinienne qui bataille par les moyens de bord.

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