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L’autre revers de la peur US : Les Chinois grands producteurs scientifiques

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Savoir et pouvoir marchent de pair dans l’Empire du Milieu. The Conversation a rapporté que « les scientifiques chinois publient de plus en plus d’articles scientifiques de haute qualité, plus que tout autre pays au monde, ce qui suscite l’inquiétude des USA ».
L’autre revers de la peur US

Livrant plus de détails, le journal US a affirmé que « la Chine est désormais le leader mondial de la production scientifique de haute qualité, et les scientifiques chinois publient désormais plus d’articles scientifiques de haute qualité que tout autre pays ». Il ajoute aussi que « la Chine n’est pas le seul pays à avoir considérablement amélioré ses capacités scientifiques ces dernières années, mais son ascension est particulièrement surprenante. »

En outre, il a souligné que « cette nouvelle avait laissé les experts américains en politique et les responsables gouvernementaux inquiets de la façon dont la suprématie scientifique de la Chine modifierait l’équilibre mondial des pouvoirs ».

The Conversation précise dans son analyse que « l’essor récent de la Chine est le résultat d’années de politique gouvernementale visant à être à la pointe de la science et de la technologie ». Le pays a adopté, selon le journal, « des mesures claires pour en arriver là où il en est aujourd’hui, et les Etats-Unis ont maintenant un choix à faire sur la manière de répondre à une Chine scientifiquement compétitive ». Il a aussi relevé que cette recherche s’inscrit dans le cadre de l’étude « comment l’investissement gouvernemental dans la science, la technologie et l’innovation a amélioré le bien-être social au fil des décennies ».

Au cours des trois dernières décennies, la Chine, rapporte The Conversation, « a investi de l’argent pour développer des capacités de recherche nationales, pour envoyer des étudiants et des chercheurs à l’étranger pour étudier et pour encourager les entreprises chinoises à se tourner vers la fabrication de produits de haute technologie ». Et de noter que « depuis l’an 2000, la Chine a envoyé environ 5,2 millions d’étudiants et de chercheurs étudier à l’étranger. La majorité d’entre eux ont étudié les sciences ou l’ingénierie. Beaucoup sont restés à l’étranger, mais un nombre croissant est retourné en Chine ».

Aujourd’hui, la Chine se classe au deuxième rang après les États-Unis pour le montant de ses dépenses en sciences et technologie, selon le même article, et les universités chinoises délivrent désormais le plus grand nombre de doctorats en ingénierie au monde, et la qualité des universités chinoises s’est considérablement améliorée ces dernières années.

« Grâce à tous ces investissements et à une main-d’œuvre de plus en plus compétente, la production scientifique de la Chine n’a cessé d’augmenter au fil des ans », a ajouté le journal, tout en soulignant qu’en 2017, « les scientifiques chinois ont publié pour la première fois plus d’articles scientifiques que les chercheurs américains ». Plus, relève le journal, « la quantité ne signifie pas nécessairement la qualité » qui rappelle que « pendant de nombreuses années, les chercheurs occidentaux ont qualifié la recherche chinoise de mauvaise qualité, estimant qu’elle imite souvent et simplement la recherche des États-Unis et de l’Europe ». Des constats qui s’avère désuets. « Alors que la Chine continue d’investir dans la science, elle n’est plus un imitateur ni un producteur de science de mauvaise qualité. Au contraire, la Chine est désormais une puissance scientifique à égalité avec les États-Unis et l’Europe, en termes de quantité et de qualité », conclut The Conversation.

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