L’auteur de cette opération, un quadragénaire, est tombé en martyre. Il était arrivé à bord d’un véhicule et a ouvert le feu sur des personnes attendant à un arrêt de bus, a indiqué la police, citée par les médias israéliens. Trois des blessés, dans un état grave, ont été transporté aux urgences de l’hôpital Kaplan et sont actuellement en salle de traumatologie, a fait savoir l’établissement hospitalier.
Auparavant, Magen David Adom avait fait été de 6 blessés dans une fusillade près de Kiryat Malachi, 1 dans un état critique, 3 dans un état grave, 2 dans un état modéré. Pourtant, la Chaîne israélienne14 a fait état de 3 colons décédés et 3 autres blessés dans la fusillade dans une gare routière près de Kiryat Malachi, au sud des territoires occupés. Alors que d’autres médias israéliens parlaient de 4 blessés grièvement atteints dans la fusillade.
Les raisons de la colère en Cisjordanie ne manquent pas. En effet, l’armée sioniste a multiplié ses opérations aussi meurtrières que dégradantes à l’encontre des Palestiniens, particulièrement dans la ville de Jénine. La ville d’Al-Qods n’échappe pas, non plus, au concert des brimades, au même titre que Huwara.
Selon l’ONG La Paix Maintenant, 26 « avant-postes », des colonies sauvages non reconnues par le gouvernement israélien, ont été établis à travers la Cisjordanie occupée l’an passé, dont une dizaine depuis le début le 7 octobre. En comparaison, en 2022, cinq colonies sauvages étaient sorties de terre, année où le gouvernement israélien était encore mené par une coalition hétéroclite (centre, droite, gauche, arabe).
« Sous le gouvernement Netanyahu, nous avons assisté à un soutien sans précédent aux colonies », indique l’ONG, précisant que 2023 a été une année record pour les colonies sauvages depuis « l’émergence » de ce phénomène sous un précédent gouvernement de B. Netanyahu, en 1996. Le Premier ministre israélien est revenu au pouvoir fin décembre 2022 à la tête d’une équipe intégrant des ministres d’extrême-droite.
Actuellement, en Cisjordanie, environ 490 000 Israéliens vivent dans des colonies jugées illégales par le droit international, souvent établies par une poignée de familles sans l’aval des autorités. Après leur création, elles sont parfois légalisées par l’État. En 2023, une quinzaine de colonies sauvages ont entamé un processus de légalisation, note La Paix Maintenant dans son rapport annuel sur l’état de la colonisation en Cisjordanie.
Environ 2,9 millions de Palestiniens vivent dans cette partie des Territoires. Le dernier record du nombre de nouvelles colonies sauvages en Cisjordanie était de 23 ; il remonte à en 2002, pendant la Seconde Intifada, précise selon l’ONG israélienne.