Ce déplacement intervient dans le sillage des déclarations de cet ancien responsable quant à la pertinence du plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 pour débloquer la crise liée au Sahara.
En effet, au dernier congrès du Mouvement sahraoui pour la paix (MSP), organisé aux Iles Canaries le 22 et 23 septembre, J. Bono avait pris la parole pour appeler le Polisario à accepter la solution marocaine. «Une proposition qui mérite d’être examinée, non pas parce qu’elle est en faveur du Maroc mais parce qu’elle est intelligente et que la population sahraouie a besoin de solution», avait-il argumenté.
Il y a lieu de rappeler qu’en pleine crise maroco-espagnole, en 2021, consécutive à l’accueil par le gouvernement Sanchez du chef du Polisario, J. Bono avait pris le parti de Rabat en rappelant que «c’est grâce au royaume du Maroc que nous avons pu arrêter plusieurs islamistes radicaux et éviter la commission d’attentats terroristes avec des morts (…) Malheureusement, il y a certains (en Espagne) qui veulent que le Maroc soit toujours perçu comme l’ennemi éternel».
J. Bono a donc mis ses pieds dans les pas de José Luis Rodriguez Zapatero, ancien chef de gouvernement espagnol qui avait fait le déplacement dans la capitale de la Sakia al-Hamra.
