Cette rencontre, qui a vu également la présentation des stratégies de développement destinées à faire de cette organisation une référence en matière d’éducation, de capacitation des acteurs et de recherche et développement, a été marquée par la signature d’une convention de partenariat avec le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille.
A ce titre, la ministre Aawatif Hayar a indiqué que la signature de cette convention vise à accompagner la fondation dans ses actions et les étendre à la période d’avant le préscolaire, afin de promouvoir l’ouverture et l’éveil de l’enfant dans le cadre d’une approche intégrée englobant l’ensemble de la famille, en particulier en ce qui concerne la capacitation économique des femmes. La convention, a-t-elle ajouté, porte également sur l’encadrement des associations au diapason du programme GISSR, ajoutant dans ce sens que 120 associations sont désormais partenaires du ministère. Elle a expliqué que la convention avec la Fondation Zakoura, qui est une référence dans son domaine d’action, permettra un accompagnement de qualité de ces associations, annonçant le lancement d’un label de qualité pour les associations disposant de programmes d’orientation de la famille et de soutien à la petite enfance.
Noureddine Ayouch, président fondateur de ladite Fondation, s’est félicité du bilan des 27 années d’existence de la fondation, jalonnées de nombreux projets réalisés, citant notamment la création d’un laboratoire et d’une académie dédiés à la formation des formateurs au profit d’autres associations. Notant que la Fondation focalise sur le développement de solutions innovantes en faveur de l’éducation et de l’alphabétisation, il a assuré que son organisation s’attèle désormais à la promotion de l’école de deuxième chance et à l’introduction des nouvelles technologies au niveau des collèges pour permettre aux personnes des régions reculées de continuer leurs études. « La Fondation créée il y a 27 ans a accompli plusieurs réalisations, notamment dans les domaines de l’éducation et de l’alphabétisation, le préscolaire et la formation professionnelle », a insisté N. Ayouch, citant en particulier l’expérience « réussie » de développement intégré des douars.
Mohammed Fikrat, président de la Fondation, a qualifié de « très positif » le bilan de son organisation qui a dépassé la barre de 1 million de bénéficiaires, majoritairement des enfants, précisant que la fondation accorde une attention particulière au préscolaire, à la petite enfance et à l’accompagnement des jeunes. « Nous sommes, par ailleurs, engagés à accompagner le programme national en matière de promotion de l’enseignement préscolaire et nous œuvrons dans le cadre d’une quinzaine de programmes d’action, notamment l’accompagnement des associations dédiées à l’éducation et à l’employabilité », a-t-il encore souligné.
En matière de préscolaire, il a fait savoir que la fondation a créé plus de 3.000 unités dédiées au préscolaire, établies principalement dans des régions reculées ou périurbaines. « Nous disposons d’un programme de développement de 1500 unités par an, le but étant d’atteindre, à l’horizon 2028, à un total de plus de 7500 unités scolaires. »
La Fondation Zakoura a scellé des conventions de coopération et de partenariat avec l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme et la Fondation Sanady, outre le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille.