Selon la commission du renseignement et de la sécurité, « le Royaume-Uni doit veiller à ce que l’opportunité économique ne l’emporte pas toujours sur les considérations de sécurité ».
Les députés britanniques ont également mis en garde contre le fait que « la Chine avait pénétré avec succès tous les secteurs de l’économie britannique et avait effectivement acheté ou coopté des universités en Grande-Bretagne », notant que « dans le même temps, le gouvernement britannique a mis du temps à prendre conscience de la menace posée par Pékin. » Le rapport a également ajouté que « le service de renseignement d’État chinois vise largement et agressivement les intérêts de la Grande-Bretagne et cherche à prendre le contrôle des principaux actifs industriels et civils de l’énergie nucléaire au Royaume-Uni ».
« La taille de la Chine, combinée à son ambition et à ses capacités, lui a permis de pénétrer avec succès tous les secteurs de l’économie britannique », indique le rapport. The Telegraph a également révélé que Pékin a été « particulièrement efficace dans l’exploitation de son argent et de son influence pour infiltrer ou acheter le milieu universitaire, afin de garantir la présentation de son récit international et de contrer ses critiques ».
D’un autre côté, la commission parlementaire a estimé que la réponse du gouvernement britannique était « totalement inadéquate », avertissant que le Royaume-Uni « doit empêcher que les préoccupations de sécurité ne l’emportent sur l’opportunisme économique ».
Le rapport a averti que « le Royaume-Uni joue tente de se rattraper, et l’ensemble du gouvernement s’efforce d’affronter la menace de la Chine ». La commission du renseignement et de la sécurité du Parlement britannique a conclu, dans son rapport officiel, que « l’ambition du pays communiste de devenir une superpuissance économique constitue la plus grande menace pour le Royaume-Uni ».
Il est à noter que des enquêtes officielles britanniques ont révélé l’existence de centres secrets de sécurité chinois opérant sur le sol britannique pour poursuivre les opposants à Pékin, accusations démenties par l’ambassade de Chine à Londres, soulignant que « ces centres fournissent des services administratifs à ses citoyens ».