Sur les réseaux sociaux, les échanges audio entre Sahraouis installés dans les camps de Tindouf ont confirmé la mort de Mohamed Ali Ould Ahmed Daoula dans une frappe aérienne menée par un avion sans pilote des FAR. Fait rapporté aussi par un média séparatiste qui, d’habitude, ne fait état en pareilles circonstances, que de « civils sahraouis tués par un drone de l’occupant ».
Quatre véhicules du Polisario avaient été bombardés mardi dernier par un drone des FAR dans la localité de « Gleibat El Foula », située à l’est du Mur des Sables.
A rappeler que Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, a mis en garde le voisin de l’Est contre toute tentative de mener une guerre contre le Maroc lors de la présentation, vendredi 8 novembre, devant la Commission des Affaires Étrangères, de la Défense Nationale, des Affaires Islamiques, de la Migration et des MRE de la Chambre des Représentants, du projet de budget sectoriel de son département au titre de l’exercice financier 2025.
Le ministre marocain a affirmé qu’il y a des « indicateurs attestant de la volonté de l’Algérie de déclencher une guerre dans la région et une confrontation militaire avec le Maroc ». Le chef de la diplomatie a souligné que l’Algérie cherche actuellement « l’escalade » et à entrer dans une « confrontation » avec le royaume.
Une éventuelle guerre serait la réponse algérienne aux acquis réalisés par Rabat sur la scène internationale sur le dossier du Sahara, dont notamment la reconnaissance par la France de la marocanité de la province, a précisé le ministre.
L’Algérie continue de doper son armée en lui consacrant des sommes colossales. Le projet de loi de finances 2025 a prévu pas moins de 25 milliards de dollars aux unités de l’Armée nationale populaire (ANP) coiffée par le général Saïd Chengriha, contre 21,6 milliards de dollars en 2024 et 18 milliards de dollars en 2023. Une montée en puissance contre le Maroc jugé comme l’« ennemi juré » sur lequel sont placardés tous les échecs algériens.