Une tirade de plus contre le Maroc. Sans déroger à la règle, le ministre des Affaires étrangères algérien a invité«les Nations unies à organiser un referendum d’autodétermination» dans la province et «d’assumer sa responsabilité juridique envers le peuple sahraoui», ajoutant que «le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination est inévitable et constant et ne fait pas l’objet de négociation».
R. Lamamra a estimé dans l’intervention faite à New York que l’exercice de ce «droit ne doit pas être otage de l’entêtement d’un État occupant. Cet État occupant a échoué à maintes reprises à honorer ses engagements internationaux». Et d’exiger le lancement «de négociations directes entre le Maroc et la république arabe démocratique sahraouie».
Le discours développé par le système algérien reste ainsi figé. Aux yeux du Maroc, «sans la participation de l’Algérie, il n’y aura pas de processus politique», avait déjà averti, fin août, l’ambassadeur Omar Hilale.
Alger cherche à revenir au « point zéro »alors que ses diplomates n’ignorent pas l’organisation de deux tables rondes de Genève, initiées par les Nations Unies en décembre 2018 et mars 2019. Rendez-vous marqués, rappelle-t-on,par la présence de l’Algérie aux côtés du Maroc, la Mauritanie et le Polisario. R.Lamamrane saurait se défausser puisque c’était lui qui avait chapeauté la délégation algérienne à la deuxième édition de ces négociations.
Mais il faut dire qu’entre-temps, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, l’Algérie ayant décidé de rompre ses liens diplomatiques avec le Maroc, pays voisin qui s’est vu aussi interdire le ciel algérien… Pis, l’armée algérienne a même tenté de couper la route nationale qui relie Errachidia à Bouarfa…
Otage d’un ordre vert-de-gris, l’Algérie qui peine à répondre aux attentes socio-économiques de son peuple, toujours accroché à son Hirak pour déconstruire le système, continue dans ce qu’elle sait mieux faire : amasser des armes. Ainsi, SaidChengriha, véritable cheville ouvrière du système dirigé par l’ANP, vient de passer commande auprès de la Chine pour enrichir la flotte de ses drones de 24 autres Wing Loong II.
Les livraisons de ces nouveaux drones, plus performants que ceux que l’ANP possède déjà, les CH 4 Rainbow « made in China », devraient s’étaler jusqu’à fin 2022. La nouvelle version des drones chinois, officiellement en service dans les rangs de l’armée chinoise depuis octobre 2020, serait capable d’assurer un vol d’environ 20 heures.
Dossier saharien : Alger exhume ses thèses éculées à New York
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