Interpellé par des sénateurs du Parti populaire (PP) de Melilla, le secrétariat d’Etat espagnol qui a produit ces chiffres a ajouté que 2 225 personnes ont déposé une demande au cours de la même période.
Ce qui n’est pas indiqué dans la réponse, ce sont les raisons pour lesquelles ils ont demandé cette protection internationale, indique El Faro de Melilla, rappelant que le gouvernement considère clairement qu’il s’agit de données confidentielles qui ne peuvent pas être rendues publiques dans le cadre d’une réponse parlementaire. «Tout porte à croire qu’il s’agit de migrants qui ont demandé l’asile et sont partis dans la péninsule en profitant de l’arrêt de la Cour suprême qui ordonne la libre circulation des demandeurs de protection internationale sur le territoire national», poursuit le média.
Parmi les demandeurs d’asile figurent, au-delà du millier de Marocains, d’autres de nationalité tunisienne (531), soudanaise (182), égyptienne (142), malienne (135). Les demandes d’asile sont également parvenues de ressortissants algériens (82), guinéens (25), burkinabè (23), ivoiriens (19), tchadiens (18), syriens (14) et camerounais (13). Les plus minoritaires ont été les Sénégalais (9), les Mauritaniens (5), les Yéménites (5), les ressortissants en provenance de l’Érythrée (4), du Blangladesh (3), de la République centrafricaine (3), de la Guinée équatoriale (2), du Nigéria (2) et des territoires palestiniens (2), conclut la même source.