#Libération_Palestine

Logo Perspectives med
Previous slide
Next slide

Décapiter le Kremlin : Une éventualité US sur la table !

Previous slide
Next slide
Des déclarations faites par des « responsables anonymes » du Pentagone au sujet d’une « frappe de décapitation » sur le Kremlin pourraient être considérées comme une menace d’élimination physique du Président russe, estime le chef de la diplomatie russe.
Décapiter le Kremlin

Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères, a réagi dans son entretien avec un média russe à une déclaration d’un responsable anonyme du département américain de la Défense. Celui-ci a parlé à Newsweek d’une « frappe de décapitation » visant Vladimir Poutine à Moscou.

« Washington est allé plus loin. Certains ‘responsables anonymes’ du Pentagone ont de fait menacé de lancer une ‘frappe de décapitation’ sur le Kremlin, ce qui est sur le fond une menace d’assassinat du Président russe. Si de telles idées existent en effet, celui qui les nourrit doit bien réfléchir à leurs conséquences possibles », a déclaré S. Lavrov.

Il a également rappelé les nombreux signaux de confrontation venant de l’Occident et concernant la sphère nucléaire. « Il semble qu’ils aient abandonné leurs manières. La fameuse [ex-Première ministre britannique, ndlr] Liz Truss, qui a déclaré sans coup férir lors des débats électoraux qu’elle était prête à donner l’ordre de mener une frappe nucléaire, en est un exemple éclatant », a noté le ministre. « Je ne parle même pas des provocations outre mesure du régime de Kiev. Volodymyr Zelensky est allé jusqu’à exiger que les pays de l’Otan mènent des frappes nucléaires préventives contre la Russie. C’est au-delà de l’acceptable. Cependant, nous avons entendu des déclarations bien pires de la part des responsables du régime [de Kiev, ndlr] », a-t-il ajouté.

Fin septembre, des sources anonymes au sein du Pentagone avaient évoqué à Newsweek l’éventualité d’une « frappe de décapitation » visant le Président russe à Moscou comme une des options militaires non nucléaires envisagées par le département américain de la Défense pour répondre aux prétendues menaces nucléaires du dirigeant russe.

L’ambassade russe à Washington avait alors qualifié cette information de délire. « Nous aimerions croire que de telles idées délirantes ne reflètent pas la position officielle de la Défense américaine. Nous partons du fait que Washington est bien conscient qu’une telle rhétorique imprudente conduit à une escalade », a indiqué l’ambassade.

Moscou a perdu toute confiance en l’Occident et n’a plus de quoi discuter avec ses dirigeants, a écrit Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité de Russie auquel une nouvelle charge vient d’être allouée en supervisant le complexe militaro-industriel. « Aujourd’hui, il est devenu tout à fait évident que dans les relations entre les États indépendants et le monde anglo-saxon actuel, il ne peut être question de confiance […]. Hélas, nous n’avons plus de quoi parler et négocier avec l’Occident, et il n’y a aucune raison de le faire », a indiqué l’ex-chef du Kremlin dans une tribune publiée dans le quotidien officiel Rossiiskaia Gazeta.

Selon lui, les tentatives d’élargir l’Alliance atlantique vers l’est étaient « une préparation à la guerre avec la Russie ». D. Medvedev a également estimé qu’il n’y avait « aucun sens » à mener des négociations avec les dirigeants actuels de l’Ukraine, les traitant de « nazis » et de « marionnettes ». Il a souligné que la décision de déclencher l’opération militaire spéciale contre les forces ukrainiennes était « difficile » mais nécessaire.

 

Recommandé pour vous