Les médias israéliens ont rapporté que « l’armée israélienne a besoin de repos et d’entraînement », soulignant « qu’elle est épuisée et doit cesser de se battre ». Un analyste des affaires militaires de l’Autorité de radiodiffusion israélienne a relevé vendredi, que « des forces de réserve sont censées entrer dans la bande de Gaza hier, mais cela n’a pas eu lieu ». Il a ajouté que « nous ne devons pas nous lancer dans des aventures maintenant, et qu’il faut toujours évaluer à tout moment la situation concernant ce qui se passe dans d’autres arènes comme la Cisjordanie et le Nord et ce qui se passera dans la bande de Gaza ». A ses yeux, « il est clair que l’armée est épuisée et doit se reposer et se reformer.»
Le journal israélien Yedioth Ahronoth a rapporté le même jour que « le prix de l’accord d’échange de prisonniers est lourd et exorbitant, et aussi grand que l’échec du 7 octobre 2023 ». Le journal a affirmé que « même si cet accord ne bénéficie pas d’un large soutien, les autorités israéliennes ne sont pas en mesure de le rejeter ou de s’en passer ». Il a également noté que « de graves erreurs ont été commises le 7 octobre 2023, et maintenant nous payons le prix de ces erreurs avec cet accord ». Pour ce média, « l’accord n’est pas idéal, mais plutôt un très mauvais accord pour les Israéliens, et il représente une punition collective pour l’échec du 7 octobre, et c’est le prix du désastre et de son ampleur ».
De son côté, Itamar Ben-Gvir, ministre israélien de la Sécurité nationale, a commenté l’accord d’échange de prisonniers, jeudi soir dernier, soulignant « qu’il signifie la défaite d’Israël, car il inclut la fin de la guerre, surtout que le Hamas n’a pas été vaincu. »