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Contre-espionnage iranien : Veille constante chez les Mollahs

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Le ministère iranien de la Sécurité a révélé les détails de l’arrestation de l’espion, Ali-Reza Akbari, l’ex-vice ministre de la Défense devenu l’un des agents les plus importants de l’agence d’espionnage britannique, qui s’est infiltré dans les centres sensibles et stratégiques du pays.
Contre-espionnage iranien

Le ministère a déclaré, dans un communiqué, que « les forces de renseignement ont pu, grâce à un processus de surveillance du renseignement long et complexe, arrêter l’espion, Ali-Reza Akbari ». On y précise que « l’espion Akbari, qui était lié à un certain nombre d’agences sensibles à l’intérieur du pays, a divulgué à plusieurs reprises des informations importantes à l’agence d’espionnage britannique ».

 « L’espion Akbari » aurait été recruté par des agents de renseignement en poste à l’ambassade britannique lorsqu’il a tenté d’obtenir un visa d’entrée au Royaume Uni. Après cela, « Akbari a été pleinement employé par le service d’espionnage britannique, lors de ses visites personnelles en Europe », précise le communiqué. Il serait même « devenu un espion majeur pour le SIS en raison de l’importance de sa position et des capacités dont il dispose, car il a divulgué des informations à de nombreux officiers éminents de l’agence d’espionnage britannique concernée par les affaires iraniennes ».

Plus tôt dans la journée, le centre des médias de la justice iranienne a annoncé une décision sur la peine de mort prononcée contre l’espion A.R. Akbari, après qu’il a été reconnu coupable de « crimes de corruption sur terre et de mouvements visant la sécurité nationale et extérieure en divulguant des informations à l’étranger ». Le ministère iranien du Renseignement a indiqué que « la Cour suprême du pays a confirmé la condamnation à mort d’Akbari ».

L’arrestation de ce « gros poisson » pour lequel Londres se mobilise intervient après une campagne de sécurité massive lancée par les services iraniens contre des agents et espions à l’intérieur de l’Iran, en particulier ceux affiliés aux renseignements israéliens, britanniques, américains et européens.

Le ministère iranien du Renseignement a annoncé mardi le démantèlement de cellules travaillant pour le Mossad israélien, soulignant que « 6 cellules travaillant pour le Mossad israélien ont été arrêtées depuis le 22 décembre ».

Le ministère a indiqué que « 23 membres ont été identifiés dans les provinces de Téhéran, Ispahan, Yazd, Azerbaïdjan occidental et Golestan », notant que « 13 personnes qui se trouvaient à l’intérieur du pays ont été arrêtées et leurs divers équipements opérationnels ont été confisqués ».

Auparavant, le ministère iranien du Renseignement avait annoncé le démantèlement d’un certain nombre de réseaux d’espionnage et de sabotage travaillant pour le Mossad israélien et des pays occidentaux, qui prévoyaient de lancer des opérations terroristes en Iran. Il a expliqué que « les éléments de ce réseau étaient en contact avec des agents du Mossad via l’un des pays voisins, et sont entrés dans le pays depuis la région du Kurdistan, avec l’intention de mener des opérations de sabotage et terroristes ». Les autorités ont également annoncé l’arrestation « d’un espion travaillant pour les renseignements israéliens dans la province iranienne de Kerman, avant de mener des opérations de sabotage dans le pays ».

En juin dernier, le parquet de la province du Sistan et du Baloutchistan, dans le sud-est de l’Iran, a annoncé que « les autorités de sécurité ont arrêté une cellule d’espionnage travaillant pour le Mossad israélien après l’avoir surveillée pendant 8 mois. Au cours des enquêtes il a été révélé que la cellule prévoyait d’assassiner des scientifiques nucléaires iraniens. »

La sécurité iranienne a démantelé un certain nombre de réseaux d’espionnage israéliens en mai dernier. Et en décembre dernier, la sécurité iranienne a annoncé que « les cellules d’espionnage travaillant pour le Mossad, qui ont été arrêtées, projetaient de commettre des opérations terroristes et des assassinats », révélant que « l’un des directeurs de ces cellules terroristes se trouve dans un pays européen ». Elle a aussi révélé « une tentative d’officiers du Mossad israélien d’accéder aux centrifugeuses IR6 de l’installation nucléaire de Fordow ».

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