Il y a quelques mois, un rapport de l’Inspection générale de l’administration territoriale (IGAT), relevant du ministère de l’Intérieur, a pointé nombre d’« irrégularités » dans la gestion de la commune. Le gouverneur de Sidi Slimane avait, dans un premier temps, sommé Y. Radi d’apporter des réponses aux observations de l’IGAT, avant de décider de saisir le tribunal administratif de la capitale. La Brigade nationale de la police judicaire a instruit ce dossier, puis elle a convoqué Y. Radi et son premier vice-président.
Pour rappel, le ministère de l’Intérieur a destitué, en 2022, 18 présidents et 30 vice-présidents pour « conflit d’intérêts dans la gestion de leurs collectivités territoriales ».