Presse

La Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) a réitéré, lundi, son attachement à la nécessité d’« œuvrer, dans les plus brefs délais » à mettre fin à la phase provisoire de la gestion du secteur de la presse, en donnant aux professionnels « la possibilité d’élire les membres de l’institution d’autorégulation, conformément à la loi » et à l’esprit de la Constitution, dans son article 28.

L’Organisation démocratique de la presse et des médias, affiliée à l’Organisation démocratique du travail (ODT), a indiqué que la Journée mondiale du travail, célébrée annuellement le 1er mai à travers le monde, intervenait cette année dans un contexte difficile que traverse le secteur.

Clivante, la solution envisagée par le gouvernement pour réguler le secteur de la presse, l’est à plus d’un titre. Si le blocage du renouvellement du Conseil National de la Presse renvoie à une situation rentière, il n’en reste pas moins que le processus de déblocage, envisagé par l’Exécutif, est entaché, lui, d’irrégularités flagrantes en terme ne serait-ce que du respect des prescriptions de la loi fondamentales du pays. La profession qui se meurt est plus divisée que jamais autour du devenir d’un organe de régulation. Triste tableau que celui que résume cette guerre des égos qui occulte le véritable enjeu lié, lui, au sort d’un métier gangréné par des nuées de parasites.