Hydrocarbures
A partir du 1er juillet, le prix du litre de gasoil augmentera de 0,33 dirham, oscillant désormais de 12,79 à 12,76 dirhams selon les distributeurs. Parallèlement, le prix de l’essence verra une hausse d’environ 16 centimes, charriant ainsi les 15 dirhams le litre. Cette nouvelle hausse est susceptible de mettre à rude épreuve le pouvoir d’achat des Marocains qui peinent à respirer durant les vacances après avoir subi la loi des chevillards lors de l’Aïd Al-Adha.
Le Conseil de la concurrence reste toujours sur le banc des accusés dans le dossier des hydrocarbures. Ainsi, le Syndicat national des professionnels du transport routier dénonce la faiblesse de l’amende transactionnelle imposée aux neuf sociétés pétrolières et de leur organisation professionnelle. Tel est le constat unanime dressé lors du colloque de jeudi, organisé à Rabat, sous le thème « Conseil de la concurrence et ententes sur les carburants ».
Face à la hausse incessante des prix des carburants et à son impact sur la vie quotidienne des Marocains, ainsi que sur les intérêts des professionnels du transport, le Bureau Exécutif de la Confédération Démocratique du Travail (CDT) souligne la nécessité d’adopter une approche globale pour renforcer la sécurité énergétique nationale du pays.
Le rendu du Conseil de la concurrence relatif au dossier nébuleux des hydrocarbures et les soupçons d’entente entre opérateurs dans le secteur, en tête desquels figure le grand distributeur national appartenant à la famille Akhannouch et ses associés, soulève nombre de questions quant à la liberté d’action du Conseil de la concurrence et les lacunes au niveau de la réglementation ad hoc. Si le verdict de l’institution que pilote Ahmed Rahhou confirme l’existence d’un trafic dont la légalité est en « borderline », il n’en reste pas moins que le manque à gagner exigible, tel qu’approuvé au terme d’un deal négocié, est loin de rendre justice et à l’Etat et aux consommateurs.
Le Conseil de la Concurrence a annoncé, jeudi, que les accords de transaction conclus par les sociétés opérant dans les marchés de l’approvisionnement, du stockage et de la distribution du Gasoil et de l’Essence ainsi que leur organisation professionnelle, portent sur le paiement, à titre de règlement transactionnel, de 1.840.410.426 dirhams, contre plus de 8 Mrds DH de réparation exigés sous l’ancienne présidence Conseil.
L’Union Nationale du Travail au Maroc (UNTM) s’est déclarée fortement inquiète face aux développements sociaux et économiques dans le pays. Son Secrétariat général fait référence aux hausses démultipliées des prix du carburant.
Le président du Conseil de la concurrence a réagi aux dernières hausses du prix des carburants au Maroc en annonçant qu’une étude sera menée dans les prochains jours pour déterminer si elle est légale.
Alors que l’on s’attendait à ce que les mises en garde lancées par le Conseil de la concurrence à l’encontre des sociétés pétrolières qui se sont engraissées sur le dos des consommateurs, voilà que les prix à la pompe s’envolent pour la troisième fois de suite depuis début août. Nul besoin de signaler que ces nouvelles hausses portent un sérieux coup au pouvoir d’achat des citoyens qui vivent encore les stigmates des dérives inflationnistes.
Le dossier des hydrocarbures dont les consommateurs suivaient avec colère l’évolution des prix à la pompe revient, enfin, sur les devants de la scène. Le Conseil de la concurrence devrait, selon toute vraisemblance, taper sur la table pour mettre le holà à une situation étrange qui a placé le pays parmi ceux où les prix de l’essence, comme ceux du gasoil, atteignaient des sommets !
Le Conseil de la concurrence a décidé, vendredi 2 juin, de renvoyer à l’instruction le dossier relatif aux éventuelles pratiques anticoncurrentielles sur les prix des carburants.
Subscribe to News
Get the latest sports news from NewsSite about world, sports and politics.
Maroc
Services
Subscribe to Updates
Get the latest creative news from FooBar about art, design and business.