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Risque d’envolée des cours des hydrocarbures : Washington met en garde Kiev contre les attaques en Russie

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Selon le Financial Times, par crainte d'une hausse des prix mondiaux de l'or noir, les États-Unis auraient demandé à plusieurs reprises aux Ukrainiens de mettre un terme à leurs attaques contre les infrastructures énergétiques russes.
Risque d’envolée des cours des hydrocarbures : Washington met en garde Kiev contre les attaques en Russie

Washington aurait « exhorté » l’Ukraine à mettre fin aux attaques contre les infrastructures énergétiques russes, assure ce 22 mars le Financial Times (FT), évoquant « trois sources familières avec les discussions ». Des demandes motivées par la crainte que ces attaques puissent réduire l’offre de pétrole russe et ainsi « faire grimper les prix mondiaux du pétrole et provoquer des représailles ». Ces « avertissements répétés » de la part des Américains auraient été transmis à de hauts responsables du Service de sécurité d’Ukraine (SBU) et du renseignement militaire ukrainien (GUR), relate le FT.

« Une personne a déclaré que la Maison Blanche était de plus en plus frustrée par les attaques éhontées de drones ukrainiens contre des raffineries de pétrole, des terminaux, des dépôts et des installations de stockage dans l’ouest de la Russie, nuisant à sa capacité de production de pétrole », relate le quotidien financier britannique. Ce dernier souligne que les prix de l’or noir ont déjà augmenté de 15% en 2024, « au moment même où le président américain Joe Biden entame sa campagne pour sa réélection ».

Depuis le déclenchement de l’offensive russe, l’Ukraine cible régulièrement à l’aide de drones le territoire de la Russie, tout particulièrement les installations pétrolières, parvenant à en frapper certaines. Quotidiennement, la Défense russe abat des appareils sans pilote aux frontières du pays. Le prix de l’or noir est une thématique chère à la Maison Blanche, qui plus est en période électorale. En octobre 2022, à un mois des élections de mi-mandat, l’administration Biden avait mis la pression sur l’Arabie saoudite afin qu’elle pousse l’Opep+ à rehausser ses quotas journaliers de production pétrolière. Certains sénateurs démocrates étaient même allés jusqu’à menacer l’organisation internationale de lever son immunité aux États-Unis, voire de retirer les troupes américaines qui protègent les installations pétrolières du royaume wahhabite.

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