Le rendez-vous incontournable des acteurs de l’énergie renouvelable pour la production de l’hydrogène vert et ses applications, revient les 19 et 20 septembre à Marrakech pour sa troisième édition, annonce l’Institut de recherche en énergie solaire et énergies nouvelles (IRESEN).

Le chef du gouvernement a présidé mardi la première réunion relative à l’opérationnalisation de “l’offre Maroc” dans le domaine de l’hydrogène vert.

La première phase de l’autoroute de l’eau a permis l’opérationnalisation, lundi 28 août 2023, de l’axe entre Kénitra et Rabat. Projet 100% marocain en termes de compétences, de main-d’œuvre, d’ingénierie et d’études, cet ouvrage permet de récupérer l’excédent des eaux de l’oued Sebou, habituellement déversées dans l’Atlantique, pour approvisionner le Bouregreg en passant par Rabat. Mais pas que… Reste à évaluer les retombées d’un tel projet sur le milieu ambiant.

Le Maroc est-il capable de brider les ambitions de l’Espagne en tant qu’acteur majeur sur le marché de l’hydrogène vert dans l’espace de l’Union européenne ? Cette préoccupation a été exprimée par Cinco Dias.

La canicule qui sévit dans le pays, avec des pics jamais atteints, agit dramatiquement sur les réserves hydriques des barrages. La diminution du niveau des eaux est des plus alarmantes.

Le déficit en eau ira en grandissant dans l’espace méditerranéen. Les données brassées par le World Resources Institute (WRI) confirment que pour les pays situés en « zone rouge », et c’est le cas pour le Maroc, des risques d’instabilité socio-politiques sont à craindre.

L’émergence de l’hydrogène vert, produit à partir d’eau et d’énergies renouvelables, serait en mesure de « redessiner le paysage mondial de l’énergie dès 2030 ». Telle est la conclusion à laquelle aboutit le récent rapport de Deloitte. Le Maroc figure en bonne place dans le paysage de l’étude brossée par ledit cabinet.

Un Mémorandum d’Entente (MoU) a été signé, mardi dernier à Rabat, par Abderrahim El Hafidi, Directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE), et Huawei Maroc, dans le cadre des efforts déployés par l’Office pour assurer le renforcement de l’intégration des énergies renouvelables (EnR) dans le système électrique marocain.

La capacité globale installée de 12 stations existantes de dessalement de l’eau de mer s’élève à l’heure actuelle à 179 millions m3 par an, auxquels s’ajoutent quelque 37 millions de m3 issus du dessalement des eaux saumâtres, a indiqué, lundi à Rabat, Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’eau.