La session mensuelle consacrée mardi à la situation au Moyen-Orient au sein du Conseil de sécurité s’est finalement tenue en l’absence de l’ambassadeur israélien aux Nations Unies. Cela n’a pas empêché le chef de la diplomatie russe de fustiger les exactions israéliennes.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde contre « un risque biologique énorme » après la saisie par des belligérants d’un laboratoire contenant des échantillons de rougeole et de choléra.

Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a « sonné l’alarme » mardi, à Mogadiscio, lors d’une visite en Somalie, pays de la Corne de l’Afrique en butte au terrorisme et à une sécheresse historique.

Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie à l’ONU dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de sécurité, a affranchi mardi soir les médias sur les grands dossiers que Moscou a inscrit en avril sur l’agenda de l’instance exécutive des Nations unies. Une seule réunion est consacrée au dossier saharien.

Le projet de résolution russo-chinois sur la création d’une commission internationale pour enquêter sur les actes de sabotage sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 a été rejeté lundi au Conseil de sécurité de l’Onu. Moscou et Pékin le regrettent.

L’ONU a accusé, vendredi, les forces ukrainiennes et russes d’avoir commis des dizaines d’exécutions sommaires de prisonniers de guerre pendant l’invasion russe de l’Ukraine et de mauvais traitements. Le rapport onusien a été dénoncé par Moscou.

Alors que s’ouvrait, mercredi, une conférence spéciale sur l’eau à New York, l’ONU signale qu’il faut se préparer à une crise de « l’eau douce » en raison du changement climatique et de la pollution. Les Nations unies estiment que 2,3 milliards d’habitants vivent dans des pays en situation de stress hydrique et que cela créera inexorablement des tensions.

Omar Hilale, ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, a dénoncé, dans deux lettres adressées mercredi au Secrétaire général de l’ONU et au président et membres du Conseil de Sécurité, la complicité de l’Afrique du Sud avec l’Algérie et le Polisario.

Abdoulaye Bathily, représentant spécial de l’ONU en Libye, a proposé mardi devant le Conseil de sécurité des Nations unies l’instauration d’un panel de haut niveau rassemblant tous les acteurs libyens pour dépasser les blocages politiques dans le pays. Des élections prévues en décembre 2021 avaient été annulées.