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Des chars lourds à l’Ukraine : Pas d’enquête de l’ONU sur le sabotage des Nord Stream

Le projet de résolution russo-chinois sur la création d'une commission internationale pour enquêter sur les actes de sabotage sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 a été rejeté lundi au Conseil de sécurité de l'Onu. Moscou et Pékin le regrettent.
Pas d’enquête de l’ONU sur le sabotage des Nord Stream

La Russie, la Chine et le Brésil ont voté en faveur de la résolution, 12 autres pays se sont abstenus. Personne n’a voté contre. Pour être adopté, le document devait recueillir neuf voix sur 15, à condition qu’aucun des membres permanents du Conseil (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie) ne vote contre.

À l’heure actuelle, l’Allemagne, le Danemark et la Suède mènent leurs propres enquêtes sur les explosions qui ont endommagé les gazoducs dans la mer Baltique le 26 septembre 2022. Moscou doute du caractère transparent de ces enquêtes, a déclaré lundi Vassili Nbenzia, représentant de la Russie auprès de l’Onu, lors de la présentation du projet de résolution.

Si la résolution était adoptée, le Conseil de sécurité aurait demandé au secrétaire général de l’Onu de mettre en place « une commission internationale indépendante pour mener une enquête universelle, transparente et impartiale sur tous les aspects de l’acte de sabotage sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 ». La commission aurait dû aussi établir les auteurs, les sponsors, les organisateurs et les complices de l’attaque.

Ces développements interviennent à l’heure où sur le terrain ukrainien, les puissances occidentales multiplient leurs livraisons  à l’armée ukrainienne. Ainsi, les premiers chars britanniques Challenger sont arrivés en Ukraine, a annoncé lundi Oleksiï Reznikov, ministre ukrainien de la Défense, pour aider l’armée de Kiev à repousser l’invasion russe du pays. Il a indiqué que « des Challengers britanniques, des Strykers et des Cougars américains et des Marders allemands » s’étaient « ajoutés aux unités ukrainiennes ». Iryna Zolotar, porte-parole du ministère ukrainien, a confirmé à l’AFP que les tanks Challenger « se trouvaient déjà en Ukraine », sans en donner le nombre exact à ce stade.

Pour sa part, l’Allemagne a suivi en livrant des chars de combats lourds Leopard, a déclaré lundi 27 mars Olaf Scholz. « Oui, nous avons livré des chars Leopard comme annoncé », a dit le chancelier allemand lors d’une conférence de presse à Rotterdam, confirmant une information publiée par l’hebdomadaire Der Spiegel, selon laquelle 18 chars Leopard 2 ont été livrés à l’Ukraine

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