Maria Zakharova, porte-parole de la diplomatie russe, a estimé lors d’un entretien avec Sky News Arabia que l’Ukraine ne retrouverait pas ses frontières d’avant l’opération militaire, selon des propos rapportés par l’agence russe TASS. Une affirmation qui remet en cause les prétentions et de Kiev et de ses alliés occidentaux quant à la victoire sur la Russie. D’ailleurs, force est de rappeler que sur le terrain, le rouleau compresseur déployé par Moscou ne faiblit pas. Pas moins d’une cinquantaine de généraux et officiers ukrainiens ont trouvé la mort dans une récente frappe.

Le voile se lève sur les véritables desseins de Kiev, et de ses appuis occidentaux, quant au respect des accords de Minsk. Le prédécesseur de V. Zelenski revient sur le dessous des cartes qui a conduit à la guerre actuelle en Ukraine. Une guerre que l’armée russe est décidée à remporter coûte que coûte.

Le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le président du Conseil italien, Mario Draghi, sont arrivés jeudi 16 juin dans la région de Kiev pour apporter leur soutien aux autorités ukrainiennes et à leur aspiration à entrer dans la «famille européenne».

Alors que la Russie avait mis à disposition un «couloir humanitaire pour permettre l’évacuation des civils» de Sévérodonetsk, le ministère russe de la Défense a accusé l’Ukraine d’avoir «fait échouer avec cynisme l’opération humanitaire».

Le «coût humain» de la bataille de Severodonetsk, ville stratégique de l’est de l’Ukraine, désormais tombée dans le giron russe, est «terrifiant», a déclaré lundi 13 janvier le président ukrainien. Les troupes russes y ont renforcé leur contrôle ces derniers jours et procèdent au nettoyage des zones alentour.

La guerre en Ukraine se poursuit avec son lot de morts des deux côtés. Mais il faut croire que les vents ont définitivement tourné en faveur de l’armée russe engagée dans la bataille pour sauver le Donbass. Ainsi, de la ville de Severodonetsk les forces ukrainiennes ont été chassées. L’armée russe parle de plusieurs dizaines de soldats ukrainiens tués. Le verrou de Kramatorsk ne résistera pas longtemps…

Sergueï Choïgou, ministre russe de la Défense, a affirmé, mardi 7 juin, que l’armée russe avait « totalement libéré » les zones résidentielles de Severodonetsk, ville de l’est de l’Ukraine et actuel épicentre des combats dans la région.

La situation « s’est aggravée » pour les forces ukrainiennes à Severodonetsk, ville-clé de l’est du pays et actuel épicentre de combats acharnés avec les troupes russes. C’est ce qu’a annoncé lundi le gouverneur régional.

L’armée russe a resserré depuis jeudi son emprise dans l’est de l’Ukraine, son objectif prioritaire dans cette guerre qui lui a permis de mettre la main sur 20% du pays, selon Kiev. Pour l’heure, la diplomatie a cédé le pas au langage de la canonnière.