BRICS

L’Afrique du Sud a tenté de forcer la main à ses hôtes réunis lors du quinzième sommet de l’organisation BRICS, à Johannesburg, en invitant Ibrahim Ghali, chef du Front Polisario, audit forum. Un « coup fourré » pressenti par la diplomatie marocaine qui avait décliné l’invitation de Prétoria pour prendre part à la messe des BRICS.

Le sommet annuel des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) s’est ouvert mardi 22 août à Johannesburg, au centre de conférence de la ville, alors que plusieurs pays postulent à une intégration. C’est la consécration d’un monde multipolaire, avec la percée du Golbal South, qui est ainsi promue aux devants de la scène.

Le Maroc n’a pas fait de demande d’intégration aux BRICS. C’est ce que répond la diplomatie marocaine, coupant court à toutes les spéculations ayant circulé à ce sujet. Prétoria qui avait tablé sur la participation marocaine à la rencontre BRICS-Afrique a réagi refus de Rabat. En rejouant, au sommet de l’Etat, la partition des séparatistes.

Le Maroc fait partie de la nouvelle liste des pays à avoir soumis leur candidature pour intégrer l’ensemble des BRICS. Lors du prochain sommet prévu à Johannesburg du 22 au 24 août, le verdict sera connu quant aux candidats retenus.

La France avait proposé qu’Emmanuel Macron participe au sommet des BRICS, prévu au mois d’août en Afrique du Sud. La Russie, par la voix de son vice-ministre des Affaires étrangères, vient de s’y opposer.