Liban

Moscou a vite réagi à la position officielle exprimée par le gouvernement libanais sur l’opération militaire russe en Ukraine, laquelle a suscité un tollé de contestations de la part de nombreux pôles politiques libanais. D’autant que le chef de l’Etat, le Premier ministre et le chef du législatif affirment ne pas avoir été informés de sa teneur.

L’armée israélienne a fait preuve d’une grande incapacité à neutraliser le drone « Hassan » qui, lancé par le Hezbollah depuis le Liban, a survolé le nord de la Palestine occupée vendredi, plusieurs minutes durant. Pour dissiper l’inquiétude de l’opinion israélienne, l’armée qui a mobilisé un intercepteur de ses forces aériennes, assure avoir « laissé faire »…

Dans une interview exclusive accordée à la chaîne de télévision iranienne en langue arabe Al-Alam, Hassan Nasrallah, Secrétaire général du Hezbollah libanais, a fait des révélations qui suscitent l’inquiétude des sécuritaires israéliens. Il en va ainsi du système de défense aérienne désormais entre les mains de la résistance.

Le Liban a déposé une lettre aux Nations Unies au début de la semaine confirmant son adhésion à ses droits et richesses maritimes et rappelant que le champ de Karish est un champ disputé et non pas israélien.

Le Département de l’Information des forces de Sécurité intérieure a démantelé une quinzaine de réseaux travaillant séparément à la solde de l’ennemi israélien, dans plusieurs régions libanaises ainsi qu’en Syrie. Cette opération est la plus importante depuis 2009 date à laquelle des dizaines de réseaux avaient été découverts.

Saad Hariri, ex-Premier ministre libanais et principal leader sunnite du pays, a annoncé lundi après-midi 24 janvier son retrait ainsi que son parti, le Courant du futur, de la vie politique. Une décision qui a surpris ses alliés et ses adversaires et qui risque d’aggraver l’instabilité au Liban, frappé par l’une des pires crises économiques au monde depuis la moitié du XIXᵉ siècle, selon la Banque mondiale.