Irak

Des groupes de résistance irakiens ont mené une série d’attaques contre trois bases militaires abritant des troupes US en Syrie et en Irak, en représailles au soutien de Washington à la guerre israélienne contre la bande de Gaza. Ces attaques qui dépassent les 130 depuis le 7 octobre, date de l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » menée par le Hamas, ont poussé le Pentagone à vouloir renforcer davantage sa présence dans des bases illégalement occupées aussi bien en Irak qu’en Syrie. Washington envisage de nouveaux renforts, ce qui préfigure d’une montée des périls.

La Résistance islamique en Irak a annoncé, lundi, le ciblage des bases US de Rmeilat, en Syrie, par des drones ainsi que le tir de 30 missiles contre le champ Al Omar. Ces attaques interviennent au lendemain de la frappe de plusieurs cibles israéliennes et américaines en Irak et en Syrie voisine, ainsi que dans les territoires occupés, en soutien aux Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.

Au lendemain d’une frappe américaine à Bagdad visant le responsable d’une faction pro-iranienne, le Premier ministre irakien a réaffirmé vendredi 5 janvier sa « ferme » détermination à mettre un terme à la présence dans le pays de la coalition internationale anti-jihadistes menée par Washington. Sur le terrain, des bases US ont été attaquées aux drones en Syrie