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Tunisie
Le jugement a été prononcé sans un réel procès : il n’y a eu que trois audiences, toutes musclées. Les avocats de la défense –…
Près de 1800 migrants à bord de 63 bateaux sont arrivés à Lampedusa pendant le week-end selon les autorités de l’île. C’est un nombre considérablement élevé alors que le nombre d’arrivées depuis le début de l’année avoisine les 110 000.
En Tunisie, aucune explication n’a été donnée après le limogeage mardi, peu avant minuit, de Najla Bouden, Première ministre. Mais la crise du pain qui sévit dans le pays et les désaccords entre la présidence et le gouvernement sur la politique autour du pain subventionné seraient à l’origine de cette décision.
Human Rights Watch estime dans un rapport publié mercredi que la Tunisie n’est « pas un lieu sûr pour les migrants et réfugiés africains noirs » et assure que « les forces de sécurité maltraitent des migrants ».
Un mois à peine après leur premier voyage commun à Tunis, trois dirigeants européens ont signé, dimanche avec le président Kaïs Saïed, un « protocole d’accord » pour une coopération, en grande partie économique, mais aussi sur les questions migratoires.
Dans la ville tunisienne de Sfax, après une troisième nuit de violences contre les Subsahariens à la suite de la mort d’un Tunisien poignardé lundi lors d’une altercation avec des migrants, le calme est revenu mercredi. Mais la tension reste palpable. De nombreux migrants se cloîtrent chez eux, d’autres ont été escortés par la police hors de leur domicile sous les clameurs des habitants leur intimant de dégager, d’autres encore sont condamnés à fuir la ville par tous les moyens.
Après ses déclarations de février qui avaient été suivies de violences intenses contre les migrants subsahariens, le président tunisien a réitéré ce 26 juin son opposition à leur présence sur le sol national. Alors que la saison estivale propice aux départs débute, la ville de Sfax est devenue le point de ralliement des migrants en quête d’Europe. Et les tensions montent sur place.
Le leader du parti islamiste Ennahdha a été condamné, il y a une dizaine de jours, à un an de prison. Une peine qui suscite très peu de réactions en Tunisie où le mouvement est considéré, par une frange importante de la population, comme ayant privilégié ses intérêts plutôt que ceux du pays pendant la décennie post-révolutionnaire. Face à cette indifférence, ses proches multiplient les prises de parole et les contacts avec l’étranger pour redorer son image et demander sa libération.
En Tunisie, dix jours après l’attaque de la synagogue de Djerba qui a fait cinq morts, quatre personnes en relation avec l’attaquant ont été arrêtées le mercredi 17 mai. Alors que l’enquête se poursuit et que Tunis refuse pour le moment de qualifier l’acte « d’attentat », le président Kaïs Saïed a reçu les représentants des trois religions dans le pays mercredi soir pour les rassurer.
Le chef du parti islamiste tunisien Ennahda a été condamné à un an de prison et une amende de 1 000 dinars par la Chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de terrorisme de Tunis. Il a été condamné par contumace pour apologie du terrorisme, dans une affaire remontant à 2022, pour des mots jugés extrémistes et dégradants selon un syndicat de police qui avait porté plainte.
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