Libye

Après l’échec du premier pas sur la voie de la normalisation politico-institutionnelle en Libye, le calendrier électoral n’ayant pas été respecté, de hauts dignitaires libyens sont à Rabat en quête d’une réconciliation. En jouant le rôle de facilitateur dans cette crise qui se prolonge, le Maroc attire toujours, comme un aimant, les protagonistes.

En pleine ligne droite conduisant à l’élection présidentielle en Libye, les signaux en provenance de Tripoli, comme de Benghazi, laissent augurer que le scrutin risque d’être annulé. Si aucune déclaration n’est venue reporter officiellement l’élection du 24 décembre, ce serait un miracle si le rendez-vous avec la normalisation de situation politico-institutionnelle ait lieu.

Tripoli plonge une nouvelle fois dans le chaos alimenté par des milices en course pour le pouvoir. Le Front el-Soumoud, brigade dirigée par Salah Badi, originaire de Misrata, a procédé à l’encerclement du siège du gouvernement ainsi que celui du Conseil présidentiel. Aucune réaction de la présidence ou du gouvernement n’a été faite pour le moment concernant ces évènements. Faisant échos à ce qui s’est déroulé Sebha lorsque des troupes gouvernementales ont été éconduites, manu militari, du siège des renseignements tenu par les hommes du Maréchal Khalifa Haftar.