Afrique du Nord

Abdel Fattah al-Sissi, raïs égyptien, et Abiy Ahmed, Premier ministre éthiopien, se sont rencontrés mercredi en marge du sommet du Caire des pays voisins du Soudan. Leurs deux pays s’opposent depuis plus de dix ans sur la question du Barrage de la Grande renaissance éthiopienne construit sur le Nil bleu.

Les présidents érythréen, tchadien, libyen, sud-soudanais, centrafricain ainsi que le Premier ministre éthiopien ont fait le déplacement au Caire jeudi. Ce sommet des sept pays africains frontaliers avec le Soudan a pour objectif d’aboutir à une position commune sur la crise au Soudan.

Il y a dix ans, Abdel Fattah al-Sissi demandait aux Egyptiens un « mandat » pour les sauver du « terrorisme » de son prédécesseur des « Frères musulmans », Mohamed Morsi. Aujourd’hui, l’ancien maréchal dirige un Etat dans lequel toute dissidence est étouffée, selon des militants pour la défense des droits humains.

De retour de Washington, le dirigeant indien Narendra Modi a fait escale en Égypte où il a rencontré, dimanche, le président Abdel Fattah al-Sissi. Les enjeux sont importants pour les deux pays. L’Inde veut renforcer ses exportations en Afrique du Nord pendant que l’Égypte cherche à intégrer le groupe Brics des pays en développement.

Hamdeen Sabahi, chef du Parti de la dignité en Égypte et secrétaire général du Congrès national arabe, a évoqué dans une interview exclusive avec la chaine satellitaire libanaise Al-Mayadeen, l’importance de sa rencontre avec le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans les circonstances arabes actuelles.

La trêve négociée par l’Égypte est entrée en vigueur samedi soir 13 mai après cinq jours de guerre entre l’armée israélienne et la résistance palestinienne à Gaza. Le bilan de cette nouvelle agression israélienne qui a démarré par des assassinats ciblés parmi les cadres du Jihad islamique est de 35 morts et près d’une centaine de blessés, en majorité palestiniens.