Mali

Au Mali, différents partis politiques appellent au dialogue pour sauver l’accord de paix de 2015 alors que les Forces armées maliennes (Fama) et les combattants du Cadre stratégique permanent (CSP) se sont affrontés à plusieurs reprises dans le nord du pays depuis la fin-août.

Au Mali, les combattants du Cadre stratégique permanent (CSP) se sont retirés de la ville de Léré. Cette coalition de groupes armés du Nord avait attaqué et pris le contrôle dimanche après-midi du camp militaire malien de cette ville du cercle de Niafunké, région de Tombouctou.

Le Mali est en deuil après la série d’attaques revendiquées par le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Jnim), lié à al-Qaïda au Maghreb islamique. Jeudi, deux attaques ont visé le camp militaire de Bamba (région de Gao) et un bateau qui naviguait dans le cercle de Rharous (région de Tombouctou). Vendredi, à Gao, c’est un camp de l’armée malienne et l’aéroport qui ont été pris pour cibles.

Un premier bilan fait état d’au moins 64 personnes – 49 civils et 15 soldats – ont été tuées jeudi 7 septembre dans deux attaques « terroristes » ayant visé un bateau de transport de passagers et une base de l’armée dans le nord du Mali, où un deuil national de trois jours a été décrété à partir de vendredi, a annoncé le gouvernement.

Quelques jours après avoir bloqué le projet de résolution franco-émirati sur les sanctions contre le Mali, la Russie a dévoilé « un secret » sur les coulisses des consultations au Conseil de sécurité de l’Onu, qualifiant de néocoloniale la position sur le Mali exprimée par un membre du Conseil.

Au Mali, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Jnim), lié à al-Qaïda, interdit depuis plusieurs jours aux camions de marchandises d’entrer dans la ville de Tombouctou. Les autorités locales tentent de rassurer les populations et, pour le moment, rien ne manque dans la ville.