Mali

Six personnalités maliennes ont été placées sous mandat de dépôt cette semaine. L’information a été confirmée vendredi par la justice malienne. Tous sont accusés notamment de tentative de coup d’État et de complot contre le gouvernement. Parmi eux, un ancien secrétaire général de la présidence et un ancien chef de la Sécurité d’État, les services maliens de renseignements maliens, qui avaient disparu depuis plusieurs semaines.

Dans le cercle de Djenné, des combats d’ampleurs ont opposé chasseurs traditionnels dozos et djihadistes de la Katiba Macina, membre du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Jnim). Bilan de ces affrontements, plusieurs dizaines de morts depuis la semaine dernière. Les mêmes acteurs s’affrontent également dans le cercle de Niono, où l’armée malienne est intervenue lundi 25 octobre. Les soldats maliens accusés d’exactions meurtrières démentent.

Au Mali, le gouvernement de transition a donné mandat au Haut conseil islamique pour amorcer un dialogue avec les groupes djihadistes maliens qui ensanglantent le pays. Le Jnim (Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans) d’Iyad Ag Ghaly, et la Katiba Macina d’Amadou Koufa, seraient contactés dans le cadre d’une « mission de bons offices ».

Le séjour du chef de la diplomatie malienne à Rabat a permis au Maroc de clarifier sa position vis-à-vis de la crise qui sévit au Mali. Ainsi, si le Maroc considère que la stabilité du Mali demeure « un élément clé » pour la stabilité de la région, le Royaume laisse au génie malien de trouver la solution aux problèmes de l’heure.