Séisme au Maroc

Suite à la déclaration officielle de l’état de catastrophe au sens de la loi 110-14 pour le séisme d’Al Haouz survenu la nuit du vendredi 8 septembre 2023, la Fédération Marocaine de l’Assurance (FMA) annonce l’activation du volet assurantiel du régime pour les victimes disposant de contrats d’assurance qui incluent la couverture contre les conséquences des événements catastrophiques.

La région d’Amezmiz pourrait être le catalyseur d’une fronde légitime des sinistrés du séisme. La marche de protestation pourrait en générer d’autres dans d’autres régions sinistrées. Surtout que les responsables affichent une certaine apathie face à la gestion des urgences que nécessite une situation humanitaire des plus déplorables. L’Intérieur doit se secouer !

Le chef du gouvernement a présidé, mercredi à Rabat, la sixième réunion de la Commission interministérielle chargée du déploiement d’un programme d’urgence de réhabilitation et d’aide à la reconstruction des logements détruits suite au séisme. Une réunion qui intervient à l’heure où les conditions météo risquent de tourner au drame pour l’ensemble des sinistrés.

Chakib Benmoussa, ministre de l’Education nationale, du préscolaire et des sports a confié à l’Agence de développement du Haut Atlas l’exécution du programme de reconstruction et de réhabilitation des établissements scolaires les plus affectés par le séisme du 8 septembre, pour un coût global d’environ 4 milliards de dirhams (MMDH). Pourvu que cette dernière puisse s’inspirer des programmes réussis réalisés par l’INDH. Dans certaines zone rurales, relevant du Tensift, des crèches font figure de paradis face à des « écoles » poubelles.

Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, s’est entretenu, lundi à Rabat, avec Liesje Shreinemacher, ministre du Commerce extérieur et du développement de la coopération des Pays-Bas. La Haye tente d’apporter son aide pour la reconstruction des zones sinistrées par le séisme qui a ravagé plusieurs régions marocaines.