Partis politiques

Deux femmes ont été portées à la tête de deux métropoles, Casablanca et Marrakech en l’occurrence. Autre surprises de taille, ni Aziz Rabbah, ministre PJD sortant qui a dominé la scène de Kénitra, ni Hamid Chabat, ex-maire istiqlalien de Fès, reconverti FFD, pour la circonstance n’ont réussi à s’imposer.

Le Conseil national du Parti Justice et Développement (PJD) a critiqué ce qu’il a qualifié de « pressions » exercées sur ses militants et ses candidats par certains rivaux politiques lors des dernières élections électorales, exprimant ses regrets devant « l’implication de certains hommes d’autorité » dans ces pratiques.

Les socialistes dirigés par Driss Lachgar balisent, politiquement, la voie en annonçant la couleur de la coalition devant composer la majorité qui marquera le gouvernement présidé par Aziz Akhannnouch, chef du RNI arrivé en tête des élections. Pour l’USFP, le PAM qui a mieux scoré ne serait pas fiable pour avoir pactisé avec les islamistes du PJD, majorité sortante.

La « baraka » dont se targuait Hamid Chabat, ex-secrétaire général de l’Istiqlal qui a enfilé l’habit FFD pour se propulser à la tête de la mairie de Fès, aura été de courte durée. Comme les olives, sa carrière politique a tourné. Du tragi-comique lorsqu’on cherche à forcer la main à l’histoire.